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un bonheur insoutenable

Ira Levin

"- Ne t'est-il jamais venu à l'idée que "décider" et "choisir" étaient des manifestations d'égoïsme ? Des actes égoïstes ?"

 

Un bonheur insoutenable est un roman d’anticipation dystopique  de 1970.

Ici la vision concerne les années 2000, ce n’est pas une histoire de pandémie car ici tout est réglé à la lettre ou plutôt à la seringue.

La carte mondiale est unifiée, tout comme la langue, la culture, la santé, l’éducation, la sexualité du samedi soir et même l’âge de la mort : 62 ans.

Le régime politique est unique, il gère tout, de la procréation au déplacement individuel dans les cités. Il n’y a plus de prénom, de noms mais des identifiants.

On parle pas d’humanité mais de Famille.

Tout est coordonné par UniOrd, un gigantesque système informatique autonome situé sous les Alpes.

Chaque membre de la Famille se rend régulièrement dans un centre où il reçoit son traitement médical.

Il est certains que l’ambiance fait penser à d’autres classique de la science-fiction mais chaque roman a une manière personnel de traiter le sujet.

Mais est-ce vraiment du bonheur ? Mais est-ce vraiment de la liberté ?

Une dictature unificatrice – où la violence, le crime, la différence sociale n’existent plus – est- elle un chemin valable ?

Vaste question  …

Mais des hommes des femmes ont trouvé une faille pour limiter leur traitement et pour petit à petit retrouver leur volonté.

Et là, une découverte fondamentale par un nouveau “malade” donne un espoir de départ. Sur les cartes d’un musée, il y a des zones qui ont été effacées.

Ces zones font écho à une vieille légende, il existerait des îles peuplées d’incurables qui auraient déserté la Famille dés le début.

La quête commence.

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Un bonheur insoutenable est un roman possédant un rythme haletant, une bonne emprise où les changements de situations ne sont pas suspectés.

C’est toujours étonnant de voir comment ce sujet de la dictature dite heureuse est traité.

Je tiens à noter un passage incompréhensible dans la narration. Je ne comprend pas du tout où l’auteur à voulu en venir.

Un viol est commis.

 RM35M4419 (homme) oblige SG38P2823 (femme) a un acte sexuel dans le feu de l’action ….

Cela sort SG38P2823 de l’emprise des traitements et lorsque  RM35M4419 s’excuse de son acte qu’il juge impardonnable, MAIS  SG38P2823 répond :

ne t’excuse pas, c’était parfaitement naturel“.

Cette phrase m’a hanté durant la suite de la lecture ….

Fallait-il comprendre que l’humanité, même en phase de retrouver sa liberté, ne peut être que barbare ?

 

Mais même si cette phrase est insupportable,  Un bonheur insoutenable est un classique de la science-fiction.

A vous de voir !!!!!

CONSEIL :

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Pour conclure cet article, je vous conseil vivement ce roman de Edward Bellamy écrit au 19eme siècle :

“Vous avez l’apparence d’un homme de trente ans à peine, et vous n’êtes pas dans les conditions de celles où l’on se trouve en sortant d’un somme un peu trop prolongé, et pourtant nous sommes aujourd’hui le 10 septembre de l’an 2000 et vous avez dormi, tout juste, cent treize ans, trois mois et onze jours. ”

Voir aussi : Métropolis

https://ae01.alicdn.com/kf/HTB1YSCVA1ySBuNjy1zdq6xPxFXa7/S1849-Metropolis-1927-classique-film-mur-Art-peinture-impression-sur-soie-toile-affiche-d-coration-de.jpg

https://festival-aix.com/sites/default/files/styles/2019-page-header-mobile-1x/public/news_thumbs/metropolis_1927_21-2720pxl.jpg?timestamp=1561397765

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voir dans le catalogue de la BML

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