logo-article

Sauvage

Jamey Bradbury

Singulier et inquiétant. Pensez sœurs Brontë et Stephen King.

Tracy Petrikoff, 17 ans, se fait renvoyer de son école d’une petite ville d’Alaska après s’être battue. Comme punition, son père lui interdit d’aller dans la forêt et, pire que tout, de remonter sur un traîneau avec ses chiens, tout ce pourquoi elle vit.

Jusqu’à aujourd’hui, elle respectait les trois règles que sa mère, trop tôt disparue, lui avait dictées : «ne jamais perdre la maison de vue», «ne jamais rentrer avec les mains sales» et surtout «ne jamais faire saigner un humain». Mais un jour, après avoir été attaquée dans cette même forêt proscrite par son père, Tracy reprend connaissance couverte de sang, persuadée d’avoir tué son agresseur. Elle s’interdit de l’avouer à son père et ce lourd secret –qui en cache bien d’autres- la hante jour et nuit.

 

Anti-roman initiatique, lettre d’amour à la nature indomptée, on ressort de la lecture de Sauvage avec un goût de sang sur les dents, et quelques caillots de givre dans le cœur. Une écriture déboussolante qui laisse  des acouphènes à l’intérieur du crâne, une boule tranchante et crue tout au fond de la gorge, comme un jappement étouffé par une tempête de neige.

 

Oscillant entre nature-writing, thriller et fantastique, Jamey Bradbury nous livre un roman clair-obscur, tout en ombres et lumières, en secrets et vérités, avec comme question finale qui s’impose à nous, qui de l’homme ou de la nature est le plus sauvage ?

Voir dans le catalogue de la BML

Partager

Poster un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *