Le cas « Friends » en littérature

- Léa G

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Friends, Geoffrey Chandler sur Flickr.

Au cas où vous n’auriez pas encore été mis au courant, la série Friends fête cette année ses vingt-cinq bougies, et si l’on peut regretter les fins très clairement commerciales d’un tel anniversaire, l’évocation de la série culte ne vient pas sans un brin de nostalgie à un grand nombre d’entre nous, qui avons suivi pendant dix ans, de 1994 à 2004, les aventures de Rachel, Ross, Monica, Chandler, Phoebe et Joey, l’éternelle bande d’amis New-Yorkais.

Et si pour célébrer la série, on fait plus volontiers un top 10 des « moments les plus drôles », un autre  des « épisodes phares » ou encore la liste des « répliques cultissimes » de chacun des personnages, revenons ici à nos moutons littéraires, rappelant quelques classiques du genre qui furent lus ou bien cités par nos six protagonistes préférés :

 

  • L’épisode Celui qui persiste et signe de la saison 3 présente Rachel et Joey s’échangeant leurs livres de chevet pour lire celui de l’autre, opposant ainsi les quatre filles du Docteur March de Louisa May Alcott et Shining de Stephen King.

 

  • Un autre épisode va prendre comme sujet central la lecture de romans, quand dans Celui qui s’était fait voler son sandwich (saison 5), Phoebe et Rachel s’inscrivent à un club de lecture et doivent lire deux classiques des sœurs Brontë : Les hauts de Hurlevent et Jane Eyre.

 

  • D’autres éminentes références littéraires sont survolées à des fins humoristiques, Chandler persistant à comparer Joey à des personnages dont il n’a bien sûr pas connaissance, qu’il s’agisse de Léni dans Des souris et des hommes de Steinbeck ou encore d’Algernon dans le roman éponyme de Daniel Keyes.

 

Et si la fameuse sitcom ne se veut pas intellectuelle et fait plutôt partie des références de la pop-culture, notons toutefois que les personnages eux-mêmes sont de fervents lecteurs et qu’il n’est pas rare de les voir bouquiner au détour d’une séquence. Une habitude culturelle à part entière qui pourrait inspirer son nombre -toujours grandissant- de spectateurs, ou nous faire prendre conscience tout du moins que vingt-cinq ans plus tard, le smartphone remplace bien –trop ?– souvent le livre à nos moments perdus.

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