Des romans qui ont du chien

- Modifié le 21/10/2019 Léa G

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Si le magazine Lire choisit d’honorer le Chat dans son dossier d’octobre, il semblerait pourtant que le chien l’emporte dans notre rentrée culturelle, d’abord avec l’adaptation au cinéma du roman culte de John Fante, Mon Chien stupide, porté aux écrans par Ivan Attal, et en littérature, sous les traits d’un dogue allemand à la robe arlequin dans L’ami, magnifique roman de l’américaine Sigrid Nunez.

 

C’est dans ce dernier roman que d’ailleurs, vous trouverez quantité d’autres références portant la race canine en héroïne -dont nous vous conseillons vivement visionnage et lecture-, parmi lesquels :

 

  • L’étrange roman de J.R. Ackerey Ma chienne Tulip où l’écrivain raconte quatorze années d’une relation quasi amoureuse entre un homme et son berger allemand (également adapté en film d’animation par Paul Fierlinger).
  • Le film White God de Kornél Mundruczó (en partie inspiré du roman Disgrâce de M.Coetzee) dans lequel le réalisateur imagine une révolte de chiens bâtards dans Budapest, ces derniers ayant été interdits et emprisonnés puisque de race impure : une fable terrible et magnifique, prix un certain regard à Cannes à sa sortie en 2014.

 

Il serait naturel de voir en ces quelques références un énième éloge -un peu mièvre- de l’animal de compagnie que l’on dit être le meilleur ami de l’homme : mais détrompez-vous, vous découvrirez plutôt par ces romans et long métrages un portrait cruel de nous autres humains, face à des chiens dont on se croit les maîtres, et qui, un peu malgré eux, se font les miroirs de nos plus bas instincts.

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