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Vanja et le loup

Margaret Owen

Un bijou de conte revisité où personne n’est ce qu’il semble être

Vanja et le loup revisite le conte des frères Grimm La gardeuse d’oie. L’histoire commence avec un bal, où se rend la princesse Gisèle. Le lecteur se rend très rapidement compte qu’au lieu d’une douce princesse, il a affaire à une voleuse de haute voltige, qui use d’un charme pour se faire passer pour une autre. Et tout semble se passer pour le mieux, jusqu’au moment où intervient le préfet junior Conrad, diligenté par son fiancé afin d’enquêter sur la série de vols qu’elle a commis depuis un an. Lors de sa fuite précipitée pour lui échapper, Vanja, de sa véritable identité, est piégée par une divinité qui lui lance une malédiction : sa cupidité se retournera contre elle, et elle se transformera progressivement en pierres précieuses jusqu’à la prochaine lune, sauf si elle restitue tout ce qu’elle a dérobé aux autres. La voilà ainsi embarquée dans une course contre la montre, poursuivie par un enquêteur tenace, surveillée par un être métamorphe, et obligée de se confronter à son passé…

Ce conte détourné est un véritable bijou d’inventivité. Les personnages se révèlent tous complexes, et nous sommes loin des stéréotypes des contes de fées. Même ces dernières sont ambivalentes, voire espiègles. L’univers dans lequel ils évoluent est très bien construit, et l’intrigue à rebondissements addictive

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