L’ange gardien
Léo Giorda
lu, vu, entendu par EM - le 20/09/2025
Coup de cœur sur un premier roman noir mordant et corrosif. Suivez un nouvel héros atypique, véritable Sherlock Holmes des temps modernes au cœur du quartier San Lorenzo à Rome.
Rome, quartier de San Lorenzo, le corps d’un enfant est retrouvé dans une poubelle. Ladite poubelle stationne devant le domicile d’un homme anciennement accusé de pédophilie. Voici un coupable servi sur un plateau pour le vice questeur Giacomo Chiesa. Le suspect idéal, Claudio Gatto, bouleversé se tourne par désespoir sous les conseils de ses voisins vers l’ange gardien du quartier, un enquêteur illuminé : Adriano Scala, dit Woodstock.
Ce dernier instituteur de profession, hippie, délivre avec clairvoyance des raisonnements sous l’emprise de psychotropes. Sherlock Holmes des temps modernes, il s’avère un redoutable enquêteur à la dimension de l’ambitieux procureur. L’enquête déambule de ruelles en églises, de victimes en mystères.
Un rythme effréné, des dialogues percutants, une lecture inoubliable.

Véritable dénicheur de talent brut, après le sarde Piergiogio Pulixi, les éditions Gallmeister dévoilent un jeune auteur italien Leo Giorda avec sa couverture pimpante et son funambule romain. Il livre un duo attachant à l’antagoniste opiniâtre. Le ton enjoué et rythme effréné séduit, voilà une nouvelle plume à suivre.

Né en 1994, Léo Giorda né à Rome est italien. Diplômé en histoire de l’art et spécialiste en patrimoine culturel, L’Ange Gardien est son premier roman.
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