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Suffirait-il d’aller gifler Jean d’Ormesson pour arranger un peu la gueule de la littérature française ?

Romaric Sangars

Un titre pareil ne pouvait que faire s’élever des voix pour dire en gros que Jean d’O en Pléiade, c’était un peu abusé.

Romaric Sangars, journaliste et critique littéraire, cofondateur du Cercle Cosaque, déclare sur la quatrième de couverture “Car qu’incarne Jean d’Ormesson ? Tout compte fait presque rien. Ce qu’il a produit n’est qu’un incessant bavardage dénué du moindre style mais glaviotant avec gourmandise une érudition de surface n’ayant d’autre effet que de se donner un air philosophe et charmant à l’heure du thé, entouré de trois vieilles filles du centre droit, sans s’apercevoir, ravi de gloussements divers, qu’à l’extérieur : le monde s’écroule. […] Dès qu’il est question de gouffre ou de points fondamentaux, Jean d’O s’éclipse, sceptique, avec un sourire poli, et s’en va prendre le thé ailleurs. S’il s’agissait d’insouciance…”
“Non, nous ne vieillirons pas avec Jean d’Ormesson, la fausse valeur que l’on nous fait gober sans peur sous les jupons dorés de « La Pléiade ». Non, nous n’irons plus au bois : les lauriers sont truqués.”

Ce pamphlet ormessonophobe est-il un salutaire acte d’impertinence ?
Le traducteur et romancier Claro déclare qu’il suffira de durer et radoter pour être relié cuir.
Laissons par courtoisie le dernier mot, cynique, à Jean d’O : “Enfin une Pléiade qui va se vendre.”

Voir dans le catalogue de la BML

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