
L’imbécillité est une chose sérieuse
Maurizio Ferraris
lu, vu, entendu par Log - le 08/11/2017
L’imbécillité n’est-elle pas la chose du monde la mieux partagée ?
L’auteur y voit même le propre de l’homme. A travers de nombreux exemples plein d’humour, il souligne que l’imbécillité n’épargne pas les génies, au contraire. D’Heidegger à Napoléon, de Flaubert à Kant, nul n’est épargné par la plume acerbe de Maurizio Ferraris, qui passe brillamment de la description de l’imbécillité de masse à l’imbécillité d’élite. Après un chapitre sur le rôle de l’imbécillité en politique, ne reste plus qu’à en montrer les côtés positifs : elle permettrait en effet à l’homme de se révéler à lui-même, de sortir de son état de nature. Le désir d’y échapper serait l’origine de la créativité et de la culture, et le moteur de l’histoire, pour le meilleur et pour le pire. Une interview de l’auteur en ligne sur Libération donne une idée de son ton caustique.
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