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Les passionnées de Dieu.

Expériences religieuses féminines au Moyen Age 

André Vauchez

Cet intéressant exposé commence par des considérations théologiques qui attribuent à la femme une condition inférieure pour ouvrir le discours sur une autre vision, celle d’Hildegarde de Bingen ou de Saint François d’Assise, qui proposent une pensée contraire. Entre le XIIIe et le XIVe siècle, l’affirmation des langues vernaculaires facilite l’accès à l’écrit et encourage la diffusion de la littérature religieuse, d’où la multitude d’expériences mystiques. Parmi les femmes citées par l’historien, le lecteur ne trouve donc pas uniquement les grands noms, mais y croise des religieuses bien moins connues voire des laïques qui, petit à petit, ont accès à l’instruction, à l’apprentissage du latin, et sont capables de lire les textes et rédiger leurs propres écrits. La plupart ont lutté pour résister à l’assignation à la place que la société avait prévu pour elles. Mais c’est surtout lorsque ces femmes deviennent médiatrices de la grâce divine qu’elles retrouvent une position plus proche de l’égalité vis-à-vis des hommes…

Voir dans le catalogue de la BML

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