Les méduses n’ont pas d’oreille

Adèle Rosenfeld

Premier roman : l'ambivalence de la surdité.

Lorsque le récit commence, Louise doit prendre une décision irréversible : la pose d’implant cochléaire. Pour son ORL, Louise est trop sourde pour continuer à vivre ainsi.

Jusqu’alors cette jeune femme menait une vie casi normale entre son amoureux, ses amis et un travail.

Cependant, ne retenant que des bribes de mots des conversations, elle s’est créée un imaginaire fantasque. Louise est alors en compagnie d’un soldat de la grande guerre, d’un chien Cirrus et d’une botaniste.

Ainsi l’auteur nous déroule le quotidien de Louise dans toute son ambivalence. Quelle image donne t-elle au monde des vivants, à son amoureux, à ses collègues, à ses amies ? Le récit aborde avec finesse le ressenti de cette jeune femme qui lutte pour s’adapter à la société.

Enfin si Louise prend cette décision irréversible de la pose d’un implant cochléaire elle perdra une part de son identité, tout sera synthétique. Adieu le monde poétique qu’elle s’est construit.

Le ton est léger et humoristique pour évoquer ce handicap dans notre société, peu abordé dans la fiction.

Voir dans le catalogue de la BML

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