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Les enfants sacrifiés des pensionnats sanitaires

Enquête sur un passé oublié

Fanny Marlier   

Ce ne fut pas moins de 25000 enfants par an qui séjournèrent dans ces centres hélio-marins dans les années 50.

Créés pour soigner les tuberculeux, ils sont devenus après la généralisation des antibiotiques, des lieux où l’on envoyait des enfants rachitiques ou souffrants d’autres maux, souvent issus des classes populaires, et où les conditions étaient plus que difficiles. Cette prenante enquête recueille les témoignages d’une quarantaine d’anciens pensionnaires et de leurs proches, raconte les sévices et privations subies (visite interdite, courrier censuré, sous-alimentation…) et aussi les trafics. Car pris en charge par la Sécurité sociale, ses séjours étaient une manne pour ces établissements privés, très peu contrôlés, lieux de « rééducation » plus que de soin.

Voir dans le catalogue de la BML

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