Le chant du prophète
Paul Lynch
lu, vu, entendu par mel - le 11/09/2025
Dystopie du totalitarisme occidental
« Croire que l’on assistera à la fin du monde n’est que vanité (…) ce n’est pas la fin du monde que chante le prophète mais le sort de certains d’entre nous, autrefois, aujourd’hui ou dans les temps à venir, le sort de certains et non de tous, il dit qu’à chaque moment le monde s’achève en un lieu et nulle part ailleurs, la fin du monde est toujours un événement circonscrit, elle arrive dans votre pays, entre dans votre ville et frappe à votre porte, mais elle n’est pour les autres qu’une vague menace, un bref compte rendu dans un bulletin d’information, l’écho d’événements transformés en récit. »
C’est en pente douce que s’ouvre le récit. Tandis que le nouveau gouvernement populiste irlandais vient de décréter l’état d’urgence, le mari syndicaliste d’Eilish disparaît après s’être rendu à une manifestation visant à garantir les libertés des citoyens malmenés.
Entre son travail de microbiologiste, ses quatre enfants, son père fragile et sans aucune nouvelle de son mari, Eilish assiste crescendo aux disparitions, aux arrestations, aux exécutions…
Une question vient à se poser : Quels choix est-il possible d’envisager lorsque l’on est soi-même incapable d’imaginer le pire ?
Voir dans le catalogue de la BML
Poster un commentaire