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La ville arabe et la modernité 

Khaled Ziadeh

Les deux disciplines qui forgent la culture scientifique du chercheur sont essentielles dans l’étude de la modernité dans la ville plus largement islamique, puisqu’on y parle du Caire, d’Alexandrie, de Beyrouth ou de Tripoli mais aussi d’Istanbul qui n’a jamais été arabe. En revanche, toutes ces villes ont connu quelques siècles de domination ottomane. Une intéressante analyse de l’évolution de ces villes depuis l’époque d’Ibn Khaldun, attentive aux modèles de pouvoir, à la place du religieux, aux améliorations techniques. Le Tanzimat et la présence française en Egypte n'ont évidemment pas été oubliées. Ainsi, on arrive jusqu’à nos jours, marqués par une expansion incontrôlée des zones périurbaines qui concentrent les populations marginalisées, phénomène bien connu au-delà du monde arabe ou islamique. Une belle introduction à une réflexion comparative sur l’évolution des grands centres urbains.

Voir dans le catalogue de la BML

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