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Kirikou et la sorcière

Michel Ocelot ; musique de Youssou N'Dour

Une ode à l’Afrique pleine d’humanité

Kirikou est né dans un village africain. Karaba, une sorcière maléfique et ses sbires (sortes de robots appelés “fétiches”) leur a coupé toute possibilité de s’approvisionner en eau et aurait mangé tous les hommes du village. Les femmes et les enfants qui restent vivent dans la peur et la pauvreté. Avec son innocence et  une grande confiance en lui, le petit Kirikou entreprend de trouver la source de la méchanceté de Karaba, de détruire son mal et de ramener le village à la paix et à la prospérité. En cours de route, il est confronté à de nombreux obstacles que la sorcière place sur son chemin, ainsi qu’à une ribambelle d’enfants plus âgés qui se moquent de lui. Parviendra-t-il à se rapprocher de son objectif ?

 

Ce film unique et magnifique est réfléchi, drôle, imaginatif et, en même temps, parle des meilleures impulsions et comportements humains. Kirikou, le tout-petit mais déjà doté de la sagesse des âges et d’un amour inébranlable pour le monde qui l’entoure, ne souhaite pas seulement vaincre la sorcière maléfique, mais aussi et surtout, comprendre pourquoi elle se comporte comme elle le fait. Comme par magie, grâce à la ténacité et au courage de Kirikou, le méchant n’est pas vaincu, mais racheté. Avec une animation simple mais vivante qui évoque la culture africaine et son art, accompagnée d’une musique qui soutient cette histoire toujours engageante, dotée des personnages riches et complets, “Kirikou et la sorcière” est une véritable petite pépite fortement recommandée. C’est un film que les adultes et les enfants de tous âges peuvent apprécier ensemble.

Voir dans le catalogue de la BML

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