
A peine j’ouvre les yeux
Leyla Bouzid
lu, vu, entendu par Chris - le 01/09/2016
Portrait saisissant d’une jeunesse rebelle et insouciante qui par la musique tente de résister aux carcans du système totalitaire de ben Ali.
Tunis, été 2010, quelques mois avant la révolution du Jasmin. Farah et son groupe de rock , chantent des paroles très engagées, face au régime tyrannique de son pays … L’adolescente, fougueuse, découvre les difficultés à s’émanciper de sa famille, mais aussi toute la paranoïa et l’autocensure que produit le manque de liberté d’expression qui existe dans son pays. Son insouciance sera mise à mal, par la présence d’un état policier, aux aguets…
Leyla Bouzid, décrit avec beaucoup de finesse et de sensibilité, la sensation de peur, d’étouffement, de corruption instaurés par la dictature. Un film sensuel, musical et militant , magnifiquement interprété par des acteurs lumineux et d’une justesse remarquable…
Voir dans le catalogue de la BML
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