Ne reste que la nuit
Rose Mallai
lu, vu, entendu par EM - le 01/08/2025
Un polar domestique à l'acmé du thriller psychologique. Pour un deuxième roman, l'ambition de surprendre et de vous plonger dans les noirceurs des traumatismes familiaux se concrétise avec un indéniable sens du rythme et du suspense.
Interrogatoire Salle 202, Serge inspecteur, semble s’armer de tout son courage pour faire face à son témoin. Une jeune femme chétive du nom de Lila. Du mutisme aux confessions, l’écoute attentive de Serge va rapidement faire écho à ses blessures personnelles. Salle 201, un autre témoin, une autre déposition, une perception différente. Comment démêler qui a commis ce meurtre ?
Le procédé narratif rappelle forcément « Usual suspect » ou la série « Criminal ». Vous installant confortablement dans un fauteuil de suspicion. A vous de démêler le faux du vrai.
Pour un deuxième roman, l’ambition de surprendre et de vous plonger dans les noirceurs des traumatismes familiaux se concrétise avec un indéniable sens du rythme et du suspense.


Rose Mallai se découvre une passion pour l’écriture à l’occasion d’un atelier portant sur les courtes nouvelles.
Son premier roman, « Et ensuite, le silence » (2024), pour lequel elle a reçu le prix Coquelicot Noir 2025, a rencontré un vif succès auprès des lecteurs et des bibliothécaires.
Quand elle n’écrit pas des thrillers psychologiques, Rose s’adonne régulièrement à la pratique de l’escalade et vit en Normandie avec ses deux enfants.
Dans la lignée d’une Catriona Ward, elle s’impose comme une nouvelle plume inévitable du « polar domestique » et du thriller psychologique.
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