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La Princesse de Zanzibar

Abdelaziz Baraka Sakin

Un roman comme un conte

Dans ce roman, Abdelaziz Baraka Sakin met au cœur de l’intrigue la mise en esclavage des africains par le sultanat d’Oman, sujet encore tabou. Plus encore que dans son précédent roman Le Messie du Darfour, c’est ici au conte que l’on pense, pour la truculence du ton.

Le roman nous plonge dans une société où l’esclavage est central. Mais malgré tout, Uhuru l’africaine danse à l’angle du marché aux esclaves et provocante. Sa liberté et sa beauté fascinent la fille du « sultan récemment béni de dieu, » elle même prisonnière. L’Afrique apparaît comme un lieu possible d’émancipation, lieu où fuir pour Sundus, eunuque et la princesse. Mais est-ce vraiment le cas?

Les histoires se croisent avec brio, la langue est joyeuse malgré les massacres et les destins cruels. Abdelaziz Baraka Sakin nous offre à nouveau un roman sombre mais libre et rempli d’un humour salvateur.

Lorsque le Sultan Suleiman bin Salim récemment béni de Dieu eut achevé sa défécation et pris un bain pour se débarasser des souillures de l’acte sexuel nocturne, il effectua sa prière en récitant quelques versets corniques qu’il connaissait par coeur. Il ne savait pas lire l’arabe, ni même le parler, il n’en connaissait que des bribes, à peine quelques mots. Il s’était pourtant convaincu, sans doute par nostalgie de cette langue maternelle perdue, qu’il aurait pu la comprendre si on la lui avait parlée, ce qui en réalité était peu probable.

A lire: l’entretien d’Abdelaziz Baraka Sakin avec Catherine Simon sur le site du Matricule des anges

Voir dans le catalogue de la BML

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