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Un monde plus sale que moi

Capucine Delattre

« Je suis une fille de mon époque. J’ai découvert l’amour en même temps que #MeToo. »

Elsa a 17 ans lorsque l’affaire Weinstein éclate. Bientôt, de nombreuses amies à elle témoignent sur les réseaux sociaux, à travers le hashtag #MeToo.
Elsa ne se sent pas concernée. Elle a un petit ami. Elle est amoureuse. Il s’appelle Victor. Il est un peu plus âgé et assez autocentré, mais elle l’aime. Rien de mal ne peut lui arriver.
Pas vrai ?

Un monde plus sale que moi, c’est tristement le roman d’une génération. Celle des jeunes filles qui pensaient échapper au sort de leurs aînées. Qui pensaient que le monde d’aujourd’hui était moins misogyne. A travers une écriture pudique et travaillée, Capucine Delattre transcrit avec brio le désespoir et la colère de son personnage.
Un monde plus sale que moi, c’est aussi le roman de la résilience. C’est le cheminement d’Elsa pour sortir du déni et de la culpabilité. A chaque page, on prend claque sur claque.

Capucine Delattre a 23 ans et signe ici un deuxième roman d’une émotion crue. Où l’espoir est permis, malgré tout.

Et peut-être qu’un jour, il ne sera plus nécessaire d’écrire des romans comme ça.

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