logo-article

Le bois dormait

Rébecca Dautremer

Lointain sommeil

Un Prince et son vieil ami sont ébauchés en noir et blanc ; ils entrent dans le silence de l’histoire, dans cette ville arrêtée. Les feuilles automnales s’ébruitent seules, il  n’y a plus que le vent qui brasse le paysage. Enfants, femmes, hommes, papillons : tous dorment profondément. On assiste ainsi à une danse figée et muette : les boxeurs dans l’innocence du sommeil dévoilent leur tendresse, le Prince ne prononce pas un mot. Il va pourtant se colorer…

L’auteure invite au calme et laisse les lecteurs deviner ce qui se passe tout doucement, avec délicatesse. Elle joue, truffant les pancartes, les affiches, les murs de mots qui sont autant de clins d’œil au sommeil (café A l’homme qui dort). Le discours de l’ami du Prince (“Ils n’ont plus envie de bouger?”) et les messages des affiches (“Vous préférez ne pas penser ?) invitent à réfléchir. Un album de peu de mots, de beauté, de poésie, de philosophie.

Voir dans le catalogue de la BML

Tags

Partager

Poster un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *