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La haine de la poésie

Ben Lerner

Poète et romancier américain, Ben Lerner signe un essai très intéressant sur le genre poétique.

Ce titre volontairement provocateur, il le tient d’un court poème de Marianne Moore intitulé Poésie et commençant par cette affirmation : « moi aussi, je la déteste ».

Avec cette entrée en matière, Ben Lerner pose le poète en premier renégat de son art, suivi de près par ses lecteurs… et c’est là toute l’ambivalence de la poésie.

Et Lerner insiste à coups d’exemples et d’anecdotes, pour nous prouver que le « problème fatal de la poésie, [ce sont] les poèmes », et que « la poésie n’est pas difficile, elle est impossible ».

Nous ne sommes pas dupes pour autant : derrière l’agressivité amusée de Ben Lerner se cache une apologie assumée de la poésie -sous forme de fresque historique du genre (de la République de Platon à nos jours) et par l’évocation de poètes incontournables (Emily Dickinson, Walt Whitman…)- qui dresse, somme toute, un très beau portrait de l’art bimillénaire.

 

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