Touche pas à mon corps
Publié le 24/11/2017 à 15:15 - Pam
Le 25 novembre a lieu une nouvelle Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Ce jour a été choisi par les féministes latino-américaines en 1981 lors du premier forum féministe de l’Amérique Latine qui s’est déroulé à Bogota en Colombie pour commémorer la mort des trois sœurs Mirabal, militantes dominicaines assassinées le 25 novembre 1960 sur ordre de Rafael Leonidas Trujillo, alors dirigeant de la République dominicaine
Si l’actualité récente de l’affaire Weinstein a remis en lumière de manière retentissante le harcèlement et les agressions sexuelles que subissent les femmes, violences physiques ou sexuelles infligées par un partenaire intime, mutilation génitale, entrave à la prise de décision concernant la sexualité, les méthodes contraceptives et les services de santé, …, la violence faite aux femmes perdure avec force et multiples angles d’attaque.
Une situation préoccupante soulevée par l’ONU qui a lancé cette journée et la campagne « Tous unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes », campagne qui vise à prévenir et éliminer la violence à l’égard des femmes et des filles dans toutes les parties du monde.
D’ailleurs, qu’en est-il exactement ?
L’état des lieux (source Atlasocio.com qui se réfère aux chiffres des Nations Unies) est alarmant :
- 1 femme sur 3 dans le monde est victime de violence physique ou sexuelle, la plupart du temps par son conjoint.
- Plus de 133 millions de filles ont subi une forme de mutilation génitale féminine dans les 29 pays d’Afrique et du Moyen-Orient où cette pratique est la plus courante.
- Dans le monde, plus de 700 millions de femmes aujourd’hui mariées l’ont été enfant, dont 250 millions avant l’âge de 15 ans.
- Seuls deux tiers des pays disposent de lois contre la violence conjugale, et 52 pays – sur les 197 reconnus par l’ONU – ont explicitement criminalisé le viol conjugal. Ce qui fait que 2,6 milliards de femmes et de filles vivent dans des pays n’ayant pas explicitement criminalisé le viol.
Que faire ?
« Ne laisser personne pour compte : mettre fin à la violence contre les femmes et les filles »
(thème de la campagne 2017)
par des campagnes comme celle-ci et des actions oeuvrant pour une prise de conscience de tous sur les droits de toutes.
Pour aller/faire plus loin :
Ouvrages de la BM de Lyon sur le sujet
Journée internationale des droits des femmes du 8 mars
Lutte contre les violences (Secrétariat d’Etat chargé de l’égalité entre les hommes et les femmes)
Violences conjugales (Service public.fr)
Etre une femme selon Simone de Beauvoir (Ina)
Collectif des créatrices de bande dessinée contre le sexisme
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