Quels droits pour ces jeunes militants qui veulent changer le monde ?
Publié le 26/07/2019 à 16:33 - Modifié le 11/10/2019 Gadji
Les critiques émises à l’encontre de Greta Thunberg, à propos de son intervention face à des élus français, interrogent la place que nos sociétés y compris « démocratiques » accordent à l’enfant et à sa parole, et ce, à quelques mois de l’anniversaire de Convention Internationale des droits de l’enfant (30 ans le 20 novembre). Sans droit de vote, ni influence politique ou économique, les enfants qui souhaitent participer aux décisions qui les touchent directement, n’ont d’autre choix que la prise de parole, au risque parfois d’être manipulés par les adultes pour valoriser leurs causes. Greta et avant elle Malala mais aussi Severn, Nojoub… de nombreux enfants, militants, témoins ou porte-drapeaux, ont incarné la lutte pour des grandes causes : éducation, écologie, mariage forcé, handicap, etc. et rappellent ainsi aux adultes leurs responsabilités. L’avenir de toute société passant par ses enfants, l’anniversaire de la CIDE invite à rappeler le contenu de ce texte fondateur de l’action de l’UNICEF et à plaider pour un meilleur respect de ses principes et objectifs : la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit à la vie et le droit d’être entendu.
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