Littérature verte

- Modifié le 15/02/2019 mj

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800px-Walden_Thoreau Walden or Life in the Woods (1854)

Ça n’a échappé à personne, la société s’est mise au vert.

La littérature n’y échappe pas. Ce n’est pas un scoop, littérature et nature sont depuis toujours liées. De nombreux textes rendent hommage aux grands espaces, à la beauté des paysages.

On parle aujourd’hui de nature writing (« écriture de la nature ») pour catégoriser cette littérature. La maison d’édition Gallmeister en a d’ailleurs fait sa spécialité éditoriale.

Henry David Thoreau, père de l’écologie politique, inaugure ce genre littéraire avec ses poésies et avec Walden ou la vie dans les bois (Walde; or, Life in the Woods, 1854)

Pour découvrir ce courant littéraire plongez vous dans Les étoiles s’éteignent à l’aube de Richard Wagamese ou encore Cinq ciels de Ron Carlson  sans oublier le célèbre Légendes d’automne de Jim Harrison.

Côté français, les grands espaces sont mis à l’honneur par André Bucher.

Pour un grand nombre d’auteurs qui s’emparent de la nature comme personnage principal de leur récit, cela s’accompagne d’un regard critique sur les rapports qui unissent l’homme à son environnement. Cette tendance engagée, questionnant le militantisme écologique aborde des sujets plus politiques parfois polémiques. Voici quelques suggestions pour entrer dans le vif du sujet.

Commencez par ce manifeste écologique signé Rick Bass : Le Livre de Yaak

Laissez vous surprendre par le monde végétal avec Richard Powers dans l’Arbre monde

Et si tout cela est trop vert pour vous, partez à contre-courant avec Iegor Gran et son récit  L’écologie en bas de chez moi

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