Le masque c’est pas du cinéma !

- Pam

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Le cinéma emballe masqué

“De «Fantômas» aux «Yeux sans visage», d’«Elephant Man» à «Eyes Wide Shut», le masque prolifère en une multitude de films, de rôles et de métamorphoses, objet fétiche de séduction, de terreur ou de révolte. Eloge de la figure dissimulée à l’écran.”

L’article de Nathalie Dray pour le journal Libération du 15 mai accessible en ligne aux abonnés aborde la problématique du port du masque en ces temps sanitaires qui conduisent à se protéger et à protéger nos visages. Avec la dualité angoissante inhérente à cette protection : se cacher, couper toute expression qui est une composante primordiale dans la communication, dans le rapport à l’autre. Si cela n’est désormais plus du cinéma pour l’ensemble de la population, le masque fut depuis longtemps un accessoire, voire un personnage central de l’univers cinématographique.

“Le masque du comédien, persona en latin, c’est l’instrument des identités labiles et changeantes. Il est aussi ce qui fait écran, une page vierge, un mystère insondable, une surface réfléchissante, qui à l’intérieur du plan se fait métaphore du cinéma lui-même.”

Projection de fantasmes, désirs et terreurs, désinhibant, accessoire de séduction ou de terreur, transgressif ou défensif, seconde peau, libérateur, carcan, le masque au cinéma, mais aussi dans notre désormais quotidien, est une forme d’écran noir, de non-visage ouvert à tous nos transferts.

Alors, moteur ! Mask attacks !

 

Fantômas – André Hunebelle

 

The mask – Chuck Russell, Lawrence Guterman

 

The invisible man – James Whale

 

Joker – Todd Phillips

 

Marie-Antoinette – Sofia Coppola

 

Phantom of the paradise – Brian De Palma

 

The Elephant Man – David Lynch

 

Batman returns – Tim Burton

 

Judex – Georges Franju

 

Blue velvet – David Lynch

 

The Man in the Iron Mask – Randall Wallace

 

Irma Vep – Olivier Assayas

 

Mrs Doubtfire – Chris Columbus

 

Friday the 13th – Sean S. Cunningham

 

Poesia sin fin – Alejandro Jodorowsky

 

Les yeux sans visage – Georges Franju

 

et la fin avec une entorse, pas cinéma, mais série avec un masqué intégral en (X) or !

 

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