Enfers et damnation… d’Asie
Publié le 27/04/2018 à 15:45 - Modifié le 11/10/2019 Guillaume
Le musée du Quai Branly propose depuis le 10 avril et jusqu’au 15 juillet une terrifiante mais passionnante exposition intitulée Enfers et fantômes d’Asie. Présentant plusieurs centaines d’œuvres d’art modernes et contemporaines en provenance de Chine, du Japon, de Thaïlande, l’exposition est un parcours horrifique à travers l’art populaire et profane. Les commissaires se sont appuyés tout autant sur les beaux arts, que sur ceux de la scène (notamment avec le théâtre nô ou le kabuki) et sur le cinéma.
Ces imaginaires du spectre et des enfers, que le bouddhisme a contribué à nourrir, nous disent bien sûr quelque chose “du traumatisme psychologique provoqué par la mort, mais aussi [de] la peur du désordre social” (Julien Rousseau, commissaire de l’exposition).
On vous (dé)conseille tout particulièrement les enfers thaïlandais… Âmes sensibles s’abstenir !
- Pour celles et ceux qui ne pourraient faire le déplacement à Paris, le Quai Branly en partenariat avec Flammarion, ont édité un catalogue de l’exposition, richement illustré, bientôt disponible à la bibliothèque.
- Vous pouvez aussi lire La Philosophie japonaise des enfers, de Takeshi Umehara (1990) qui analyse la permanence du thème de l’enfer dans la culture japonaise depuis le Xe siècle.
- Enfin, nous ne saurions trop vous conseiller une plongée dans la filmographie du réalisateur Apichatpong Weerasethakul dont le cinéma est hanté par les esprit.
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