Boris Charmatz : danse extrême pour public buissonnier

- Modifié le 29/01/2021 Dominique

Associé au mouvement de la non-danse dans les années 90, directeur du CCN (Centre Chorégraphique National) de Rennes et de Bretagne depuis 2008, le chorégraphe Boris Charmatz travaille depuis à faire sortir la danse des musées et des CND (Centre Nationaux de la Danse). “Danse de nuit”, sa dernière pièce, met en pratique cette volonté.

Créée pour répondre aux attentats de “Charlie Hebdo”, cette déambulation vise à faire se rencontrer “des corps et des pensées, des amateurs et des professionnels, l’art contemporain et la danse, l’histoire et l’improvisation sauvage, le local et l’international”. Elle investit comme par effraction l’espace public. Elle puise à des sources toutes azimuth : flash mob, hip hop, agit prop, pantomime, veillée, théâtre dansé, die in, etc. Elle mêle mots et gestuelle, et met la lumière en mouvement.

Une étourdissante chorégraphie urbaine qui repousse les limites, toutes les limites : une danse élargie, donc ?

Boris Charmatz

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