APB – “Un système à bout de souffle”

- Pam

Mi-juillet, à l’issue de la dernière phase d’admission post-bac, 86 969 bacheliers demeuraient sur liste d’attente ou se trouvaient sans affectation. « Le système était à bout de souffle » lâchera la nouvelle ministre de l’Enseignement Supérieur, Frédérique Vidal.

APB met en effet en lumière la complexité, les paradoxes, les inégalités de l’enseignement supérieur français tout en y contribuant.

La première raison à cet engorgement de l’enseignement supérieur est d’ordre démographique : 40 000 bacheliers supplémentaires arrivent chaque année, de plus en plus désireux de poursuivre des études supérieures. Or, l’Université n’a pas accompagné le boom démographique en créant plus de place sur ses bancs.

La seconde relève du défaut d’orientation et de préparation de nombre d’étudiants en Licence. Aussi, une concertation entre la Ministre, les syndicats étudiants et les présidents d’Université a été initiée hier matin afin de trouver une alternative au tirage au sort pratiqué pour certaines filières saturées. Souhaitant remédier à l’échec trop massif des inscrits en 1ère cycle, particulièrement en 1ère année, le gouvernement envisage d’établir dès 2018 des prérequis pour s’inscrire dans la  filière souhaitée.

Pour aller plus loin :

Bien choisir sa formation à l’université : les stratégies avec ou sans APB

 « Licence, PACES, APB : pourquoi le système coince ? Comment le faire évoluer ?

“APB promeut un libre choix d’études tout en étant socialement inégalitaire”

« Le bac et après »

Refonder l’université : pourquoi l’enseignement supérieur reste à reconstruire

La grande course des universités

Le bac inutile

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