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Livres, Vélo

Comme l’avait si bien résumé Coluche : « C’est duuuuur le vélo ! ». C’est vrai on avait fini par en douter à regarder les coureurs du Tour de France rouler à vive allure quelle que soit le sens de la pente. Pourtant c’est un sport plein de souffrances, d’accélérations, de chutes, de suspens, d’espace et d’intériorité, de contemplation et d’action. C’est presque trop beau : le vélo appelle la littérature.

Pour preuve les chroniques tenues en 1924 pour le Petit Parisien par Albert Londres et rassemblées sous le titre Tour de France, tour de souffrance et celles d’Antoine Blondin pour L’Équipe qui a suivi le Tour durant 28 ans : Tours de France : chroniques intégrales de L’Equipe 1954-1982. C’est un pur régal de lecture :

Puis, […] nous plongeâmes sur Munster où nous attendait la fameuse tarte chaude aux myrtilles, car ces cols impitoyables sont également des cols à manger de la tarte.

Il existe un club informel : celui des écrivains cyclistes qui éprouvent physiquement les joies et les peines du cyclisme. Faire du vélo leur permet d’écrire … et inversement.

La fibre cycliste, parce qu’elle m’a souvent remué la chair, m’est apparue comme une préparation sans pareille pour affronter le vertige des mots, Eric Fottorino dans Petit éloge de la bicyclette

Quelques écrivains cyclistes, doués pour rouler et écrire :

Bernard Chambaz : Dernières nouvelles du martin-pêcheur

Jean-Louis Ezine : Un ténébreux

Paul Fournel : Anquetil tout seul

Sans oublier la bande dessinée de Lax : L’aigle sans orteils

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