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Maquis.

Histoire des guérillas anti-franquistes

Secundino Serrano

Le franquisme a passé sous silence la guérilla, regroupant des républicains de différentes organisations et abords. Le régime a décidé que la date officielle de la fin de la guerre fut le 1er avril 1939. Comme un poisson d’avril. La résistance s’est prolongée bien au-delà, jusque dans les années 1960 et c’est bien pour cela que Franco a décidé de sortir une arme des plus redoutables contre « ceux des montagnes », c.a.d le silence.

Paradoxalement, lorsque le mouvement de rébellion fut maitrisé, le discours n’a pas seulement avoué son existence passée, mais a même amplifié son importance et sa portée.

De son côté, le PCE a également voulu effacer le mouvement insurrectionnel, bien qu’il fut « son expression la plus achevée » dans les années ’40. Il a fini par expulser la guérilla de son histoire. Plus tard, l’historiographie régionale a entrepris de retracer les mouvements locaux.

Serrano rappelle qu’une quelconque estimation du nombre de résistants est impossible, mais veut rendre aux combattants toute leur place, en sachant qu’il touche à une histoire aussi récente que douloureuse, toujours ouverte.

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