L’Influx évolue

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D’ici-là, afin de préparer cette transformation, L’Influx ne sera plus enrichi de nouveaux articles. Seuls la rubrique des Lu, vu, entendu et L’instrumentarium continueront à être mis à jour. Bien sûr, l’ensemble de nos publications passées reste accessible pour que vous puissiez les redécouvrir à tout moment

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Lumina

Samuel Marino

Jolie découverte que ce soprano originaire du Vénézuela ! Ce trentenaire, déjà connu du milieu classique pour ses apparitions scéniques, propose un CD particulièrement personnel et touchant. Avec des morceaux choisis par goût qui sont au service de sa voix aigüe, aérienne et un rien céleste.

Longtemps victime d’harcèlement du fait de sa voix qui ne muait pas, il a finalement accepté d’assumer fièrement cette ambivalence et chanter en soprano des rôles féminins s’il le souhaitait.

Extrait d’une critique d’Helene Adam sur le site cult.news :

son incarnation de la « romance à la lune » de Rusalka, l’opéra de Dvorak, est divine. En première écoute aveugle, on se demande quelle est la soprano qui a un timbre aussi exquis, aussi cristallin qui évoquera irrésistiblement la délicieuse incarnation de Renée Fleming. Et quand on se précipite pour regarder qui est l’auteur de cet exploit, on rencontre la signature d’un homme…

Le chant est merveilleusement fluide et évoque parfaitement cette sirène slave amoureuse d’un Prince et qui se perdra en voulant devenir humaine.

Mariño pare son émission de très belles couleurs et la technique lyrique parait solidement acquise avec cette originalité de timbre qui ne le fait ressembler à personne. Cela tombe bien, c’est exactement ce qu’il recherche jusque dans cette volonté physique de cultiver son ambiguïté de genre.

Extrait d’une critique du site classiquenews :

Le côté éthéré est d’autant plus accentué dans une prise de son souvent distanciée, aux équilibres voix / orchestre que ne permettrait pas les conditions habituelles d’un concert en salle. Voilà qui accrédite davantage le programme de ce disque à part.  Enregistré avec le chef d’orchestre Ben Palmer, le Covent Garden Sinfonia et le pianiste Jonathan Ware (R. Strauss), l’album cultive essentiellement les séquences extatiques voire languissantes, avec côté orchestre et piano, une efficacité expressive, indiscutable.

Ecoutez Rusalka de Dvorak sur youtube

Voir dans le catalogue de la BML

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