L’Influx évolue

À partir du printemps 2026, vous découvrirez une nouvelle formule : des sélections thématiques directement intégrées au site web de la BmL, actuellement en cours de refonte.

D’ici-là, afin de préparer cette transformation, L’Influx ne sera plus enrichi de nouveaux articles. Seuls la rubrique des Lu, vu, entendu et L’instrumentarium continueront à être mis à jour. Bien sûr, l’ensemble de nos publications passées reste accessible pour que vous puissiez les redécouvrir à tout moment

Merci pour votre fidélité et à très bientôt sur bm-lyon.fr !

Générations volées

- SAMI

 

Crédits: https://thestolengenerationchildren.weebly.com/how-did-the-government-justify-taking-the-children.html

 

Pendant près d’un siècle, entre 1870 et 1970, des milliers d’enfants aborigènes nés dans la région insulaire de Torres , au nord de l’Australie, ont été arrachés à leurs parents. Sous-tendues par l’idéologie raciste et eugéniste de l’époque, ces politiques d’assimilation touchaient particulièrement les enfants métis qu’il faillait intégrer, à tout prix,  dans des familles australiennes blanches.

 

Une histoire qualifiée d’ « honteuse » par le premier ministre australien, Scott Morrison, qui a annoncé, jeudi 5 aout,  que plus de 378 millions de dollars australiens seraient versés à ces personnes afin de réparer des dommages humains pourtant irrémédiables.

Un processus de dédommagement qui dure déjà depuis de nombreuses années, car déjà, en 1997, le rapport national « bringing them home » exposait la liste des mauvais traitements infligés à ces enfants issus de ces «générations volées».

Un court documentaire (sous-titré en anglais) poignant, pédagogique et faisant suite au rapport « bringing them home », est disponible en ligne, et permet de se figurer ce que ces enfants ont pu vivre.

 

En 2016, France Culture consacrait, dans sa série radiophonique « les hommes aux semelles de vent« , une émission sur les générations volées. Nous y retrouvions pour l’occasion, l’anthropologue spécialiste des peuples aborigènes, Barbara Glowczewski qui revenait sur ces politiques de blanchiment et le fantasme d’un effacement du métissage au fil des générations.

 

Pour aller plus loin :

 

 

Partager cet article

Poster un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *