L’Influx évolue

À partir du printemps 2026, vous découvrirez une nouvelle formule : des sélections thématiques directement intégrées au site web de la BmL, actuellement en cours de refonte.

D’ici-là, afin de préparer cette transformation, L’Influx ne sera plus enrichi de nouveaux articles. Seuls la rubrique des Lu, vu, entendu et L’instrumentarium continueront à être mis à jour. Bien sûr, l’ensemble de nos publications passées reste accessible pour que vous puissiez les redécouvrir à tout moment

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Flambée du vinyle

- Juliette A

Le vinyle a fait son retour depuis quelques années déjà, et a représenté en 2020 28% des ventes physiques, en touchant un public jeune (42% de moins de 30 ans). Cette croissance fulgurante a même fait face à la pandémie, avec une hausse des ventes de 10% pendant cette période (source SNEP : Syndicat national de l’édition phonographique).

Pourtant, la pandémie aura un impact à retardement sur ce support musical : la crise sanitaire a fortement perturbé la production mondiale de pétrole, avec un effet boule de neige sur la production de vinyles, conçus avec des polymères.

La Félin ( Fédération Nationale des Labels et Distributeurs Indépendants) alertait dès le mois de mai 2021  » des délais de livraisons rallongés et une hausse de 30% à 40% des coûts de productions impactant directement le prix de vente du disque ».

Mais le coup de grâce est donné aujourd’hui par trois majors (Sony, Warner, Universal), qui ont annoncé une hausse du prix de leurs disques en invoquant cette difficulté de production : Young Americans de David Bowie vendu au prix de 14,99 euros TTC coûtera désormais 39 euros (source Télérama). Une situation qui inquiète sur l’avenir de ce support et des métiers qui y sont liés : le Groupement des Disquaires Indépendants Nationaux a publié un communiqué dès le mois de juin, craignant une désaffection du public pour un vinyle désormais inabordable, et le risque fort de voir (à nouveau) disparaître les disquaires de notre paysage.

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