L’Influx évolue

À partir du printemps 2026, vous découvrirez une nouvelle formule : des sélections thématiques directement intégrées au site web de la BmL, actuellement en cours de refonte.

D’ici-là, afin de préparer cette transformation, L’Influx ne sera plus enrichi de nouveaux articles. Seuls la rubrique des Lu, vu, entendu et L’instrumentarium continueront à être mis à jour. Bien sûr, l’ensemble de nos publications passées reste accessible pour que vous puissiez les redécouvrir à tout moment

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Sinners

Ryan Coogler

Sang pour sang

Dès la première scène, le décor terrifiant est planté : Sammie, ensanglanté et traumatisé, fonce au volant d’une voiture vers l’église où il retrouve son père pasteur qui le somme de lâcher le bout de guitare qu’il a en mains, dans une obstination à le sommer de choisir entre Dieu et la musique, sans chercher à comprendre ce qui est arrivé à son fils.  

Si le père n’en a rien à faire, nous allons savoir ce qu’il s’est passé la veille. Retour en arrière d’un jour : Elijah « Smoke » et Elias « Stack », des frères jumeaux vétérans de la Première Guerre mondiale (joués par Michael B. Jordan, impressionnant !), sont de retour dans leur ville natale de Clarksdale qu’ils ont quittée il y a longtemps pour Chicago. Décidés à prendre un nouveau départ, ils achètent une ancienne scierie et ouvrent le soir-même un bar juke joint.

La soirée qui commence dans une ambiance électrique va basculer avec l’arrivée de Remmick, un personnage dont le caractère de menace effroyable a été dévoilé auparavant.

Se déroulant dans les années 30 au Mississipi, au cœur de la ségrégation raciale, Sinners est un coup de maître. Il relit la figure du vampire, vu ici comme une créature qui permettrait aux opprimé.e.s d’inverser la donne. Sous des abords de flamboyant blockbuster de quenottes attaqueuses de jugulaires, ce film est en lecture plus fine un objet politique décrivant l’horreur suprémaciste.

Tout cela porté par l’énergie de scènes de danses frénétiques au son de musiques envoûtantes assez stupéfiantes !!!

De tels récits captivants, on en demande en perfusion continue !

N.B. : quand le générique de fin commence, ce n’est pas fini, restez bien jusqu’à la toute fin !

Voir dans le catalogue de la BML

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