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La société des voleurs

Propriété et socialisme sous Staline

Julie Cadot

En se basant principalement sur les archives russes et ukrainiennes, l'historienne nous livre une étude de l'histoire de la justice et de la répression soviétique vis-à-vis de la criminalité économique.

La propagande de dénonciation des infractions à la propriété d’Etat prenait appui sur la moralité socialiste, un ensemble de normes éthiques définissant les bons comportements. Selon le journal « Le Bolchévique », le vol s’expliquait par des survivances capitalistes dans l’esprit des personnes qui le commettaient. Elles constituaient autant de manquements à la nouvelle déontologie : le mépris du travail honnête, tendance égoïste à l’assistanat, à faire main basse sur le bien public, pour prospérer au détriment du collectif. Afin de discipliner le citoyen et pour l’instauration d’un nouvel ordre économique fondé sur la moralité communiste, il était impératif de lui inculquer le respect de la propriété d’Etat par la confrontation avec le tribunal et avec le Goulag…

C’est ainsi qu’en 1953, l’année de la mort de Joseph Staline, l’URSS a atteint les taux d’enfermement allant jusqu’à 4% de la population. La moitié des détenus dans les camps avait été condamnée pour vol.

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