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Obepine : la présence du virus SARS-cov-2 dans les eaux usés sous surveillance

- Sabine Bachut

Depuis mars 2020, un réseau national de surveillance des eaux usées a été mis en place avec une équipe de scientifiques qui traquent les traces du virus SARS-cov-2.

En pleine épidémie, on pouvait trouver 10 000 copies de génome viral par litre d’eau usée à Paris. Ces traces de virus ont aussi été relevées dans d’autres pays et d’autres villes. Au déconfinement, la présence du virus dans les eaux usées a fortement diminuée, ce qui montre que le confinement a eu un effet positif.

Qui fait partie de ce réseau ?

Des experts en virologie médicale, en microbiologie environnementale, en hydrologie, en modélisation et statistiques. Le tout dirigé par un comité de pilotage de personnes issus de différentes universités (Auvergne, Lorraine, Sorbonne), du CNRS, de l’EPHE (Ecole pratique des hautes études), de l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale). Ce réseau travaille en collaboration avec tous les acteurs du domaine de l’eau : les agences de l’eau mais aussi tous les opérateurs de l’assainissement.

Combien de sites surveillés ?

Ce réseau surveille actuellement environ 30 stations de traitement sur les 21000 en France. La mise en place de la surveillance des eaux usées continue à se construire peu à peu.

Comment ?

Par des prélèvements de l’ordre de 100 millilitres. L’échantillon est centrifugé pour récupérer les virus présents. Une autre technique consiste à séparer l’eau des protéines, le virus possédant lui-même des protéines. Ensuite, on détecte la présence ou non du génome du virus. Mais cela ne permet de savoir s’il est potentiellement infectieux. Il faut donc ensuite l’observer sur des cultures de cellules et voir s’il se développe ou non. Les recherches actuelles n’ont pas permis de définir s’il reste infectieux ou pas dans les eaux usées.

 

Pour aller plus loin, un article du CNRS : Covid-19 : pister le virus dans les eaux usées

 

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