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Classique calorifère

- Modifié le 23/07/2019 Boxer

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Sérieusement. Vous souffrez de la chaleur ? D’accord. Vous vous réveillez chagrin, limite patibulaire. D’accord encore. Vous vous traînez jusqu’au travail en évitant 1. le soleil 2. les trottinettes de l’angoisse 3. le garçon avec des sandales et des ongles épais (« Mais coupez ces ongles » aura été le grand slogan de l ‘été 2019). D’accord d’accord.

Maintenant prenez ceci. Cela s’appelle (encore) un livre. Un roman, précisément. Ouh pas de la dernière jeunesse. Non. Il fut écrit en 1953. Beyoncé n’était pas encore née et Snapchat était un diminutif peu commun chez les caniches à maman. Ouvrez les premières pages. Balayez avec les yeux de gauche à droite , du haut vers le bas. Vous commencez à présent un processus complexe mais charmant appelé laconiquement « lecture ». Vous y êtes ? J’aimerais connaître vos impressions au bout du troisième chapitre (vérifiez s’il vous plaît la définition du mot chapitre dans un Grévisse de circonstance). Que ressentez-vous ? Quelles sont les impressions qui émanent de cette première lecture ?

La chaleur, en effet. Pas n’importe laquelle, je vous le concède. Une chaleur accablante, écrasante, tenace, de celles qui font voir des mirages et la vie autrement.

Vous êtes en train de lire Les Petits chevaux de Tarquinia. Signé Duras. Prénom : Marguerite, pour vous plaire . Où il est question d’Italie estivale, d’amitié désolée, de couples alcoolisés et de départ imminent. Oui mais pour aller où ?

Extrait :

« Il lui prit le bras.

-Tu as envie de me tromper, non ?

-Comme toi, dit Sara.

Il fumait sa cigarette dans le noir, et de l’autre main, il la tenait contre lui….

-Pourquoi tu me le dis, que tu as envie de me tromper ?

-Je ne sais pas, dit Sara, de temps en temps j’ai envie de te dire la vérité ».

 

Bel été. Et rassurez-vous, dans 5 mois c’est Noël.

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