Le serment

Une victime poignardée, un coupable évident, le commissaire Jari Paloviita se souvient. Bien que les années aient criblé les visages, un passé douloureux commun aux trois hommes émerge.
Le temps a-t-il recouvert d’un épais manteau neigeux le traumatisme secret de leur enfance?
Trois décennies suffisent-elles pour étouffer les rancœurs, ou ont-elles cristallisé les pactes passés ?

Ainsi la nature finnoise sculpte un écrin sauvage pour une enfance insouciante où se camouffle une cruauté insoupçonnée. Si sur la couverture, l’éditeur laisse s’épanouir des repoussantes et délicates fleurs de cardères, elles symbolisèrent parfois la misanthropie, mais aussi au 14e siècle un puissant symbole de fidélité. Une dualité retrouvée dans ce livre, entre douleur et choix, loyauté et moralité.

Arttu Tuominen invoque avec subtilité des thèmes universels et intimes sur l’amitié et l’enfance.
Son écriture franche éclipse l’enquête, et auréole les tourments humains telle une tragédie grecque.
Dans les traces d’Henning Mankell, ou d’un Dennis Lehane, un polar unique qui pince la corde sensible de la nostalgie, et invoque la bande son intemporelle du “stand by me” adapté de Stephen King.

Né en Finlande en 1981,

Arttu Tuominen est ingénieur environnemental et écrivain.

Le Serment a reçu le Grand Prix finlandais du meilleur polar 2020 et est finaliste du très prestigieux Prix Clé de verre 2021 du meilleur polar scandinave et finaliste du Prix des Bibliothécaires et Métropole de la ville de Lyon.