Article par Simon Magron - le 07/05/2020
Football et extrêmes droites
Le stade de la cohabitation
Les références aux extrêmes droites dans le football moderne ne se comptent plus. Parfois, elles sont l’étendard de fierté, comme pendant le derby Lazio – Roma du 6 janvier 2005, où le laziale Paolo Di Canio leva le bras en l’air pour célébrer un but, à la gloire de l’ancien dictateur Mussolini. D’autres fois, elles sont l’objet d’insultes, comme les « vichystes » que l’on peut entendre chez certains groupes de supporters visant des clubs réputés pour tolérer des groupuscules à l’idéologie politique ambiguë, comme l’OGC Nice ou l’Olympique lyonnais. De ce fait, comment les extrêmes droites se servent-elles du football pour se refaire une santé ? Pourquoi se servir des stades pour s’exprimer politiquement, en allant des insultes racistes à, parfois, des démonstrations de sympathie pour le IIIe Reich ?