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Article par Benoît S. -

Le boom des retraductions

Quelle ne fut pas la stupéfaction de Milan Kundera lorsqu’il découvrit la première traduction française de son roman La plaisanterie !  Le traducteur avait tout bonnement réécrit son roman. Les mots de l’auteur franco-tchèque s’étaient alors vus affublés d’un style lyrique et grandiloquent. Ainsi, quand pour Kundera, "le ciel était bleu", son traducteur lui avait préféré : "sous un ciel de pervenche, octobre hissait son pavois fastueux". 

Article par AudreyB -

Prendre le temps ?

La littérature à l’épreuve du temps

Comment s’adapter à l’avenir ?

"Un édifice occupant, si l’on peut dire, un espace à quatre dimensions — la quatrième étant celle du Temps — déployant à travers les siècles son vaisseau qui, de travée en travée, de chapelle en chapelle, semblait vaincre et franchir, non pas seulement quelques mètres, mais des époques successives d’où il sortait victorieux."

Article par AudreyB -

Villers-Cotterêts, lieu toujours emblématique du français

Du XVIe siècle à nos jours, le long chemin de la langue nationale

À seulement quelques kilomètres de Paris, le château de Villers-Cotterêts n’évoque plus la magnificence de ceux qui l’ont habité. Abandonné depuis 2014, des travaux de restauration et de transformation avaient commencé en mars dernier pour en faire d’ici 2022 "un lieu de création, d’innovation et de diffusion de la culture en langue française dans le monde" selon les mots du président de la République Emmanuel Macron. Autrement dit, en faire une Cité internationale de la langue française avec expositions, spectacles, résidences, ateliers,.... Si Villers-Cotterêts a été choisi pour célébrer notre langue c’est parce qu’ici, en 1539, le français est devenu la langue officielle de notre pays. Toutefois cette officialisation ne se fit pas en un jour et il faudra attendre plusieurs siècles avant que le français du roi s’impose dans toute la France.

Article par Benoît S. -

La langue française menacée ?

La langue française pourrait-elle un jour disparaître ? Vous trouvez cette interrogation pour le moins exagérée ? Pourtant, de nombreuses voix autorisées, d'Alain Rey à Bernard Pivot, nous alertent régulièrement sur ce péril linguistique à plus ou moins longue échéance.

Article par Département Civilisation -

Au royaume des imposteurs

Petite histoire des usurpations

On assisterait aujourd’hui à une explosion de fausses nouvelles qui circulent sur le web, un phénomène d’une telle ampleur qu’il serait à l’origine du concept de « post-vérité » ou « post-truth » ; c’est le néologisme que le dictionnaire de l’université d’Oxford a choisi de nommer mot international de l’année en 2016. La visibilité des fausses informations serait augmentée par les réseaux sociaux si bien que les fausses nouvelles finiraient pas avoir plus de poids - et de crédibilité - que les vraies et qu’il ne serait plus possible de distinguer le vrai du faux, jusqu’à mettre en crise la notion même de vérité. L’engouement récent pour la « post-vérité » interroge cependant. Des réalités nouvelles seraient–elles apparues pour que de nouveaux mots aient été créés afin d’en rendre compte ?