Quoi de neuf, dog-teur ?

1. Les bienfaits de la présence animale

2. Du chien d’assistance au chien sauveteur

3. La zoothérapie, une nouvelle discipline

Come closer par tatiana cardeal

Les bienfaits de la présence animale

La plupart des propriétaires d’animaux vous le diront : avoir un animal chez soi, c’est le bonheur. Avoir un chien, c’est l’obligation de le sortir régulièrement, ça promène, ça permet de rencontrer d’autres personnes, d’engager la conversation plus facilement, bref, d’améliorer sa propre qualité de vie.
Avoir un chat, c’est l’assurance de câlins partagés, et de bonnes soirées au coin du feu avec une boîte à musique féline sur les genoux. Mais ce n’est pas tout ! Selon une étude américaine récente, avoir un chat permettrait de réduire le stress, de faire baisser la tension artérielle et de diminuer les risques d’infarctus, information relayée par le site canadien PasseportSanté.net et tout ça contre quelques caresses et des croquettes au poisson seulement.

On ne compte plus les anecdotes vantant l’intelligence, la fidélité et l’amour à toute épreuve que nous portent nos amis à 4 pattes.

éd. Delville

Jean-Louis Victor en recense un certain nombre dans son ouvrage Ces animaux qui nous font du bien, éd. Delville Santé, avant d’ouvrir sa réflexion sur les mille et une façons dont les animaux domestiques prennent soin de notre santé tant physique que mentale.

Citons deux catégories de personnes qui ont tout à gagner à fréquenter nos boules de poils : les plus jeunes … et les plus âgés !

Le site Doctissimo.fr consacre un dossier à la psychologie de l’enfant, et nous permet de découvrir des articles très intéressants concernant le rôle de l’animal familier dans l’évolution psychologique et affective de l’enfant :

A girl and her cat par adwriter

L’animal comme école de vie

Les rôles symboliques de l’animal pour l’enfant

Le rôle de l’animal dans les relations non-verbales

Le professeur Hubert Montagner défend

éd. Bayard/AFIRAC

ardemment le rôle fondamental de l’animal dans le développement psychologique de l’enfant, et on peut retrouver ses arguments et ses analyses dans deux ouvrages :L’enfant et l’animal : les émotions qui libèrent l’intelligence de Hubert Montagner, éd. Odile Jacob et L’enfant, l’animal et l’école sous la direction d’Hubert Montagner et sous l’égide de l’Association Française d’Information et de Recherche sur l’Animal de Compagnie, éd. Bayard.

Le site SeniorActu.com propose également une série d’articles sur les animaux et les personnes âgées, et notamment sur les bienfaits induits par la présence des premiers auprès des derniers :

Old friends par David Reece

Des chiens dans les maisons de retraite pour le bien-être des personnes âgées

Les animaux de compagnie améliorent le quotidien des personnes âgées

Chine : les seniors gardent la forme grâce à leurs animaux de compagnie

Un petit livre

éd. Erès/AFIRAC

, initié par l’AFIRAC (Association Française d’Information et de Recherche sur l’Animal de Compagnie) peut également être consulté sur le sujet des personnes âgées et de leurs animaux dans les maisons de retraite, ou plutôt sur le sujet des animaux de compagnie que la plupart des personnes âgées se voit contraintes d’abandonner pour entrer dans une institution. Cependant, les expériences pour introduire ou réintroduire des animaux familiers dans l’environnement de ces personnes âgées dépendantes sont de plus en plus nombreuses.
La personne âgée et son animal, pour le maintien du lien, sous la direction de Jean-Luc Vuillemenot, éd. Erès.

Du chien d’assistance au chien sauveteur

Compagnons de nos vies, les animaux domestiques et en particulier les chiens, œuvrent aussi aux côtés des hommes pour leur porter secours et assistance.

28 septembre 2008

Les chiens présentent de nombreuses qualités pour accompagner et aider les personnes malvoyantes dans leurs activités quotidiennes. En France, il existe une Fédération des Associations de Chiens-Guides d’Aveugles regroupant 10 centres, dont l’Ecole des Chiens-Guides d’Aveugles de Lyon et du Centre-Est, dont la mission est de sélectionner, élever et éduquer des chiens qui seront ensuite remis gratuitement aux personnes aveugles qui en font la demande, puis d’en assurer le suivi, bien entendu. Le dimanche 28 septembre 2008 est la première journée Portes Ouvertes organisée sur tout le territoire, une belle occasion pour découvrir la quotidien des chiens et le travail des associations.

Un peu moins connus

Handichien.org

mais tout aussi efficaces et dévoués à leurs maîtres, on trouve les chiens d’assistance aux personnes handicapées moteur (qui se déplacent le plus souvent en fauteuil) représentés par l’ANECAPH (Association Nationale d’Education de Chiens d’Assistance pour Personnes Handicapées). Ces chiens sont dressés à accompagner la personne en fauteuil, à lui amener des objets et à lui faciliter l’accès à des lieux inadaptés (comptoirs trop hauts, portes fermées, etc), ainsi qu’à aboyer pour prévenir l’entourage en cas de problèmes, mais ils apportent aussi le réconfort de leur présence et un lien social facilité par leur potentiel de communication avec des personnes extérieures.

A côté de ces chiens qui se dévouent à un seul maître, on ne présente plus les célèbres chiens de sauvetage, qui interviennent aussi bien en montagne, lors d’avalanches ou de chutes d’alpinistes, qu’en mer ou lors de catastrophes naturelles, ou encore pour la recherche de personnes disparues. En France, ces chiens font partie d’équipes cynotechniques d’intervention et de recherche des sapeurs-pompiers, de la gendarmerie ou de l’armée. L’association ULIS (Unité Légère d’Intervention et de Secours) qui regroupe des sapeurs-pompiers bénévoles, travaille partout dans le monde pour porter secours aux populations touchées par des tremblements de terre, des cyclones, des guerres et autres catastrophes, les chiens servant principalement à localiser les personnes ensevelies.

éd. Alpamedia

Le film Ces chiens au service de l’homme d’Axelle Durieu nous fait découvrir ces chiens de sauvetage et plus largement les chiens d’assistance.

La zoothérapie, une nouvelle discipline

Les animaux nous accompagnent, nous réconfortent, améliorent notre cadre de vie et nous sauvent lors de catastrophe, mais ce n’est pas tout. Depuis une vingtaine d’années on assiste à l’essor d’une nouvelle discipline à mi-chemin entre la médecine et la psychothérapie : la zoothérapie.

éd. Dunod

Dans son livre L’enfant et la médiation animale, François Beiger, directeur et fondateur de l’Institut Français de Zoothérapie, donne la définition suivante de cette médiation à but thérapeutique :
« C’est une médiation qui se pratique en individuel ou en petit groupe, […] à l’aide d’un animal familier, consciencieusement sélectionné et éduqué, sous la responsabilité d’un professionnel, appelé le zoothérapeute. En zoothérapie, on parle d’ateliers qui se déroulent dans l’environnement immédiat des personnes chez qui l’on recherche à éveiller des réactions visant à maintenir ou à améliorer leur potentiel psychique, cognitif, physique, psychosocial et émotionnel.
On peut également définir la zoothérapie comme une méthode de travail qui favorise les liens naturels et bienfaisants entre les humains et les animaux et qui s’applique à toutes les activités entraînant l’utilisation d’un animal auprès de personnes, à des fins préventives, thérapeutiques ou récréatives. La zoothérapie mise sur la réciprocité dont fait preuve l’animal de compagnie et sur son potentiel de stimulation, de motivation et de contact affectif. »
On le voit, la zoothérapie implique trois personnes : le patient, le thérapeute et l’animal-médiateur. Différents animaux sont utilisés dans ce rôle, et si les chats et les chiens ont la préférence des psychologues travaillant en cabinet ou dans des institutions, la zoothérapie peut également faire appel à des animaux moins familiers comme le dauphin ou le cheval.

Pour ce dernier, on compte d’ailleurs 4 formes de soins ou d’activités avec le cheval : hippothérapie, rééducation par l’éducation, la TAC ou thérapie avec le cheval et l’équithérapie. On peut retrouver leurs définitions sur le site de la Société Française d’Equithérapie, qui précise que « Les activités utilisant le cheval dans un cadre de soin sont nombreuses et diverses. Le soin pratiqué peut être de différents ordres : acte médical ou kinésithérapeutique, acte psychothérapeutique, acte psychomoteur, activité d’insertion ou de réinsertion… »
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Horse therapy par mehart

Ces activités avec le cheval dépassent donc le simple cadre médical pour s’étendre jusqu’au social.

Wonder par SoccerMasta

En ce qui concerne la thérapie assistée par des dauphins, qui s’adresse principalement aux enfants autistes ou souffrant de troubles mentaux, la revue Nouvelles Clés consacre à la delphinothérapie un long article (disponible en texte intégral) qui fait le point sur l’état actuel des choses et s’interroge à la fois sur l’efficacité des méthodes employées et également sur leur impact sur des animaux qui, contrairement aux chats, chiens ou chevaux, sont des animaux sauvages que le contact avec l’homme prive de liberté.

En guise de conclusion…

Si les relations de l’animal et de l’homme en matière de bien-être et de santé sont nombreux, n’oublions pas tout ce que l’animal amène à la science en terme d’observation et d’expérimentation animale comme le montre l’ouvrage de Charles Pilet L’Animal Médecin : OGM et nouveaux médicaments, greffes, vache folle, grippe aviaire … il y a un animal dans votre santé !, éd. Actes Sud.

Come closer par tatiana cardeal