Ils sont là ! Les ovnis, les extraterrestres et autres PAN
Publié le 05/07/2007 à 13:43 - 6 min - Modifié le 30/09/2022 par Admin linflux
- Stephan-Xp
- Wikimedia Commons
Le site du GEIPAN présente plus de 440 dossiers sur les PAN (ex-OVNI), en France ou à l’étranger, classés selon 4 catégories (A, B, C, D), la dernière regroupant les phénomènes non non explicables par la science aujourd’hui.
Ainsi, le 12 septembre 1998, vers 21 heures 53, l’équipage d’un vol en direction de Dijon est croisé assez haut au-dessus de lui par deux points lumineux qui sont identifiés tout d’abord comme un trafic militaire. Ces points ont toutefois une trajectoire bizarre qui monte et descend et effectue de nombreux zigzags. L’armée de l’air de son côté confirme qu’aucun trafic militaire n’est présent dans la zone. Par ailleurs aucune détection radar n’a été constatée. L’enquête, complétée par le fac-similé du procès verbal, n’a pas permis d’identifier cette observation.
Phénomènes aérospatiaux non identifiés : un défi à la science
sous la dir. d’Yves Sillard ; avec la collaboration de Jacques Arnould, Pierre Marx, François Parmentier… , Le Cherche-Midi, 2007
L’ouvrage coordonné par Yves Sillard, le créateur du GEPAN (futur GEIPAN), s’appuie sur un panorama mondial d’observations aéronautiques rapportées par des pilotes ainsi que sur les témoignages enregistrés par le GEIPAN : plus de 6.000 à ce jour, portant sur 1 650 cas dont 690 sont « totalement inexplicables ». On y trouve aussi les réflexions philosophiques ou des commentaires scientifiques de spécialistes comme le dominicain Jacques Arnould, l’astrophysicien Pierre Ribes, l’ancien directeur de la prospective du Cnes. Un livre sérieux, en dehors de toute dérive médiatique, qui refuse de trancher en faveur de telle ou telle hypothèse, mais qui a l’immense vertu d’ouvrir les esprits.
L’encyclopédie Wikipedia nous propose par ailleurs un article très accessible sur la vie extraterrestre, sur l’imaginaire qui l’entoure, sur les éléments tangibles à notre disposition ainsi que sur les axes de recherche. Il nous livre également les spéculations autour de l’équation de Drake et le paradoxe de Fermi : les extraterrestres existent-ils et sont-ils déjà là ?
L’existence des extraterrestres et leur présence parmi nous sont aujourd’hui autant affaire de croyance que sujet scientifique. Certains y croient, d’autres n’y croient pas ; chacun présente ses arguments :
- Lumières dans la Nuit
La revue d’Ufologie Lumières dans la Nuit
traite des observations d’ovnis.
Le mystère des observations d’ovnis peut être abordé de diverses manières qu’on peut, grosso modo, ranger de façon linéaire, depuis l’incrédulité irréductible (qui est très répandue) jusqu’à l’acceptation irraisonnée (qui l’est à peine moins). Précisons d’emblée notre manière d’aborder la question. Les chercheurs qui s’expriment dans Lumières dans la Nuit partagent une première conviction : ils considèrent que le problème se pose bel et bien, et que les ovnis sont une réalité qui mérite d’être étudiée. Ce n’est pas, de leur part, un choix, une sorte de fantaisie : c’est un simple constat. Il existe en effet un certain nombre d’affaires « classiques », bien documentées, qui ne laissent planer aucun doute à ce sujet.
L’étrange affaire des « soucoupes volantes » : 60 ans d’enquêtes sur Ciel et Espace Radio.fr, Pierre Lagrange, mars 2007-07-05
Cette web-émission de la radio de Ciel et Espace relate les célèbres affaires de Roswell, aux Etats-Unis, de Cussac, dans le massif central, et de Trans-en-Provence, où l’on passe d’observations aériennes à des traces au sol. Le sociologue Pierre Lagrange interroge les faits et décrit les acteurs en présence : les commissions d’enquête, les « ufologues », les scientifiques impliqués ainsi que le public, en l’irrationnalité duquel le sociologue ne croit plus.
- B. Méheust
- Harmonia Mundi
Science-fiction et soucoupes volantes : une réalité mythico-physique, Bertrand Méheust, Mercure France, 1978
L’auteur écrivait au moment de la création du GEPAN, l’ancêtre du GEIPAN :
« les autorités scientifiques s’acheminent bon gré mal gré vers la reconnaissance officielle des soucoupes volantes. Il est donc indispensable d’améliorer notre connaissance de ce phénomène qui affecte profondément les esprits de notre temps ». Son travail, mettait en lumière les coïncidences répétées entre la science-fiction et les soucoupes volantes, et conduisait à ces conclusions surprenantes : nous devons abandonner nos vieilles catégories de pensée sur les vaisseaux habités, et considérer les soucoupes volantes comme un phénomène à double face, « psycho-physique », qui puise dans nos structures mentales le modèle de ses manifestations.
Avec l’ouverture des archives du GEIPAN, l’auteur en profite pour sortir une version revue et augmentée de son ouvrage, aux éditions Terre de Brume.
[*Et s’ils n’étaient pas encore arrivés ?*]
En 1950, le prix Nobel Enrico Fermi avait formulé sa fameuse conjecture : « Si l’humanité est une espèce banale dans la Galaxie, nous devrions déjà être entrés en contact avec des extraterrestres ? Or ce n’est pas le cas ! Où sont-ils ? »
A ce paradoxe de Fermi, L’Américain Michael Hart avait répondu en 1975 : « Ils ne sont pas là car ils n’existent pas. ». Aujourd’hui, le Danois Ramsus Bjork préfère la solution : « les extraterrestres n’ont pas encore eu le temps d’arriver ». Le magazine Ciel et Espace y consacre un article dans son numéro 444 de mai 2007 : E.T. prend son temps.
Aussi les terriens ont-ils décidé de partir à leur rencontre et s’attachent aujourd’hui à découvrir des planètes susceptibles d’abriter la vie. C’est le sujet d’un autre point d’actu : Corot : à la recherche de la vie extraterrestre
- Strange
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