Quilapayun – Umbral (1979)

- temps de lecture approximatif de 1 minutes 1 min - Modifié le 30/09/2022 par Admin linflux

Le 11 septembre 1973, les Quilapayun étaient en tournée en Europe, et c’est ce qui leur a permis de survivre au coup d’Etat des généraux chiliens et à la répression sanglante qui a suivi. Le groupe de musiciens chiliens, qui mêle chansons politiques et poétiques avec des instruments traditionnels andains (flutes notamment) et guitares avait été nommé ambassadeur culturel du Chili.

A partir du 11 septembre 73, le groupe devient exilé en Europe où il persévère dans son travail musical et politique, symbole des atrocités de l’impérialisme, emblème de gauche. Ses chansons restent les mêmes, textes poétiques ou engagés, musique traditionnelle, les 7 chanteurs et musiciens alternent chœurs et soli, toujours sur un ton performatif… Dans Umbral (1978), ils chantent quelques chansons en français : un poème d’Aragon sur Neruda, la complainte de Félix Leclerc Quand les hommes vivront d’amour qui, dans leur interprétation prend un sens immédiatement politique.

Le disque que nous vous proposons de redécouvrir, outre les chansons de l’album original reprend quelques enregistrements de la même époque (1978-79). Un tiers de siècle plus tard, la force de cette musique est toujours évidente, la nostalgie du temps qui passe a remplacé celle de l’exil, au-delà de la colère, on sent l’élan… Un disque à réécouter, et pour ceux qui n’ont pas connu cette époque, un groupe à découvrir : il donne encore envie d’« y aller », il montre musicalement l’espoir qui triomphe de la répression. Quilapayun n’est pas le groupe de la seule chanson qui l’a rendu célèbre…

2 extraits de Umbral

Qulilapayun by S Cane on Grooveshark

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