LOOP “Heaven’s end” (1987)

- temps de lecture approximatif de 1 minutes 1 min - Modifié le 01/07/2016 par Luke Warm

Rééditions des albums, reformation pour une tournée, curation pour le prochain All Tomorrow's Parties, le groupe Loop est redevenu d'actualité après une séparation de plus de 10 ans pendant laquelle son leader, Robert Hampson, aura œuvré au sein de Godflesh ou de Main (dont un nouvel album vient également de sortir).

C’est l’occasion de se repencher sur leur 1er album sorti en 1987, “Heaven’s end”, et à ranger aux côtés de “The perfect prescription” de Spacemen 3 édité quelques semaines plus tôt. Loop fusionne dans un mur de guitares noisy le rock sale des Stooges et la répétition chère au krautrock de Can ou Faust créant une nouvelle forme de psychédélisme noir dont tous les éléments (reverb’, saturation, voix détachées, drone…) tendent à provoquer une transe inquiétante bien loin des clichés hippies du genre.

L’enchaînement des furibards “Heaven’s end” (le morceau), de “Too real to feel” et du sombre “Fix to fall” laisse ko debout, complètement sonné par une telle sauvagerie hypnotique illustrée également par la reprise de “Rocket USA” de Suicide.

Dédier, dans les notes de pochette, cet album à Arthur Lee (chanteur de Love) et Stanley Kurbrick, deux artistes réputés intraitables vis à vis des autres comme d’eux-mêmes, n’est qu’une preuve supplémentaire de la démarche exigeante du groupe londonien.

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Loop “Heaven’s end” by Bibliothèque municipale de lyon on Grooveshark

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