Album à redécouvrir

Introducing the Hardline According to Terence Trent D’Arby/Terence Trent d’Arby (1987)

- temps de lecture approximatif de 2 minutes 2 min - Modifié le 03/12/2022 par Eric

Une météorite soul-funk des années 80...

Terence Trent d
Terence Trent d'Arby

En 1987, lors de la sortie de son premier album, Terence Trent d’Arby est présenté  par les médias anglo-saxons comme le nouveau Prince de la soul musique. Son visage fait la une de tous les magazines musicaux. Les tubes s’enchaînent. Ses chansons trônent en tête des charts du monde entier, et les récompenses s’accumulent. Il copine avec Prince, est adoubé par Bruce Springsteen, et rivalise avec Michael Jackson. Il prétend être le présent et le futur de la musique populaire et le monde se prosterne à ses pieds.

Dance little sister” – Terence Trent d’Arby

Trente ans plus tard l’album est parfaitement représentatif des années 80. Il synthétise cette époque ou la musique populaire devient plus que de la musique, mais une question d’image. Et Terence Trent d’Arby à les qualités qui lui permette de jouer le jeu. Il possède un charisme naturelle, une élégance intemporelle, et une arrogance digne de Mohamed Ali.

L’album arrive au bon moment. Il est à la croisée de tout ce qui a été fait auparavant dans la soul funk, comme une rencontre entre James Brown et Prince avec la voix de Sam Cooke.  De plus les compositions originales sont bien écrites et offrent une combinaison toute personnelle des musiques de l’époque : le reggae, la soul, la pop, le jazz. Tout cela fera la qualité, le succès et l’intérêt du disque. Trente ans plus tard, les chansons sont toujours plaisantes et non rien perdus de leurs efficacités (à la différence des clips).

Sign your name” – Terence Trent d’Arby

Trent d’Arby naquit citoyen américain. Sa mère chantait dans des groupes de gospel. Avant de faire carrière comme musicien, il est champion de boxe, puis s’engage dans l’US army. Il s’expatrie ensuite en Angleterre en 1986, ce sera la base de départ de son succès. A la suite de ce premier d’album d’autres disques suivent, mais le public n’accroche plus. Pourtant  Symphony or Damn ou encore TTD’s Vibrator sont hautement recommandables, encore plus variés et originales que le présent album.

Puis au début des années 2000, TTdA s’établit  en Italie et change de patronyme. Il devient Sananda Maitreya, une nouvelle carrière commence.

Seven more days” – Terence Trent d’Arby

Voir dans le catalogue

Partager cet article