A redécouvrir

DRAGBODY : Flip the kill switch (1999)

- temps de lecture approximatif de 1 minutes 1 min - Modifié le 07/12/2019 par GLITCH

Un album et puis s'en va. Peut-être qu'à consumer autant d'énergie dans un brûlot de 35 min., les 5 américains de Dragbody se sont définitivement épuisés

Toujours est-il que leur unique album (sorti après 4 maxis) restera dans les annales souterraines du hardcore.

Produit superbement par Steve Albini (guitariste-chanteur du mythique Shellac et ingé-son de Nirvana, Pixies..), Flip the killswitch emprunte la souplesse rhythmique du mathcore mais en délaisse les broderies pour se tremper dans une brutalité convulsive. Sauvage, torturé, asphyxiant, ce disque est une bombe à la facture raffinée. On pense à Converge, ou à Dillinger Escape Plan (sans les aspects emo/ prog).

Sorti en 1999 sur le label français Overcome (disparu en 2007), cet album est une véritable claque. Un son bien dessiné et surpuissant , des hurlements d’une sincérité éprouvante, une rage punk à tout casser, des ambiances dont la noirceur évoque un post-rock passé au hachoir, une maîtrise du jeu détente/explosion qui terrasse. Alors oui, ça dézingue, ça taboule, ça défouraille, mais c’est aussi un monstre de belle ouvrage.

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