Alain Brunet et le Didgeridoo Orchestra (2002)

- temps de lecture approximatif de 1 minutes 1 min - Modifié le 30/09/2022 par Admin linflux

Le trompettiste Alain Brunet n’en est pas à ses premiers émois musicaux lorsqu’il enregistre avec le didgeridoo orchestra en 2001. Menant une carrière de trompettiste international depuis une trentaine d’années, il a été l’acteur d’une multitude d’expériences variées tant aux USA qu’en Europe. Membre permanent de sextet de Prince Lawsha, il a aussi joué ou enregistré avec Daniel Humair, le pianiste Olivier Hutman, André Jaume ou Didier Lockwood.
En 2000, la création du Didgeridoo Orchestra émane de la rencontre, dans son Ardèche natale, avec Burk, joueur de l’instrument aborigène. Ce dernier a appris pendant une dizaine d’années l’utilisation de cette « trompe australienne » préhistorique auprès de tribus aborigènes. Il en connaît donc toute la complexité. Même si le didgeridoo est au centre du projet, on trouve plusieurs atmosphères selon les différentes participations des membres du groupe. Chaque morceau a sa distribution particulière : dialogue trompette-didgeridoo (magnifique “Duo dua due”), trio, quartet…
Les deux premiers titres sont clairement influencés par Miles Davis période électrique et l’instrument est utilisé plutôt en soutien rythmique. Par contre le dernier titre, dans lequel Burk joue en solo, démontre toute la diversité de l’instrument. Dans le titre central “Maussade mais sympa” , le grondement sourd du didgeridoo soutient avec la batterie les envolées du trompettiste, prenant aisément la place d’une contrebasse. Deux titres (“Burk’s tune” et “Chez la sous préfète”) sont des mises en musique de textes de Boris Vian grâce à la présence du slameur Julius Le Rouge. Cette diversité musicale, parfois déroutante confirme la liberté sans limite d’Alain Brunet.
Cet album vous est présenté en salle Musique de la Part Dieu dans une sélection de documents autour des instruments insolites.

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