Le front populaire espagnol et les brigades internationales
NO PASARAN !
Publié le 02/07/2006 à 23:00
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15 min -
Modifié le 30/09/2022
par
Admin linflux
Le 18 Juillet 1936, quelques semaines seulement après l'arrivée au pouvoir de Léon Blum, le gouvernement du « Frente popular », le Front populaire espagnol, subit une tentative de coup d'état dirigée par le général Franco. La guerre civile espagnole est déclenchée. Elle va marquer l'histoire de L'Espagne, préfigurer la Seconde guerre mondiale et se terminer avec la dictature franquiste...
- no pasaran !
Quelques livres :
La guerre d’Espagne, par Pierre VILAR, Presses universitaires de France.
Une synthèse de la révolution espagnole par un spécialiste de l’histoire de l’Espagne.
- La guerre d’Espagne
- R. Laffont
La guerre d’Espagne : juillet 1936-mars 1939, par Hugh THOMAS, Laffont.
Dans cette édition entièrement révisée, H. Thomas présente une analyse d’un conflit dans lequel se trouvèrent engagés à la fois le fascisme et la démocratie, le communisme et l’anarchisme, le centralisme étatique et le régionalisme, et qui fut une guerre internationale autant qu’une révolution sociale.
La guerre d’Espagne : république et révolution en Catalogne juillet 1936-1939, par François GODICHEAU, O. Jacob.
Le 18 juillet 1936, une partie de l’armée espagnole se soulève pour renverser la IIe République, née en 1931 et coupable selon les généraux félons de conduire à la révolution. La guerre civile commence, mettant aux prises d’un côté les démocrates et les organisations ouvrières, de l’autre les militaires rebelles conduits par Franco et les partis d’extrême droite soutenus par l’Eglise.
Un grand classique :
La révolution et la guerre d’Espagne, par Pierre BROUE et Emile TEMIME, Editions de minuit.
Les évènements qui se déroulèrent en Espagne de Juillet1936 à mars 1939 ne marquèrent pas seulement une épreuve politique décisive, une répétition générale de la guerre qui allait opposer durant six années une moitié du monde à l’autre, ils représentaient d’abord une révolution sociale, ouvrière et paysanne contre un pronunciamento de généraux.
Cette révolution est analysée ici avec ses violences, mais aussi ses espoirs, ses réalisations même précaires, ses rêves, l’emprunte libertaire dont l’a marquée le mouvement anarcho-syndicaliste. Mais la guerre dévore la révolution. Dès lors, le sort de l’Espagne dépendra de l’intervention étrangère. Et Franco sortira vainqueur d’une partie où les rôles principaux furent tenus par Hitler et Mussolini, Chamberlain, Blum et Staline.
Les brigades internationales :
Dès juillet 1936, la solidarité avec le front populaire se développe.
Des combattants volontaires qui ne représentent pas moins de 70 nationalités du monde entier s’engagent pour soutenir les républicains espagnols contre les forces franquistes.
L’espoir guidait leurs pas : les volontaires français dans les Brigades internationales, par Rémi SKOUTELSKY, Grasset.
S’appuyant sur d’importants fonds d’archives et sur nombre d’entretiens, l’auteur présente le contingent français dans ses idéaux, ses combats, son quotidien. Pourquoi s’engage-t-on dans les brigades internationales ? Quel est le processus de recrutement des volontaires ? Et qui sont-ils ?
- Brigades internationales
Les brigades internationales : images retrouvées, par Michel LEFEBVRE et Rémi SKOUTELSKY, Seuil.
La guerre d’Espagne est le premier conflit de l’ère des médias : reportages photographiques, actualités cinématographiques permettent à l’opinion publique de suivre les évènements au jour le jour. M. Lefebvre et R. Skoutelsky ont eu accès à des centaines de documents relatifs aux brigades et proposent une histoire iconographique : la mémoire retrouvée des Brigades internationales.
La Retirada
la défaite subie par la IIe république espagnole sur le front de Catalogne entraîne un repli massif de centaines de milliers de soldats et de réfugiés vers la frontière française.
- Les camps de la honte
- Ed. La Découverte
Les camps de la honte, par Anne GRYNBERG, La découverte.
Fruit d’un travail de plusieurs années, nourri de témoignages et de l’exploitation de fonds d’archives jamais ouvertes, cet ouvrage tente enfin de répondre à cette question fondamentale : pourquoi les camps français d’internement (en 1940, on en comptait 93 dans la zone sud de la France) ont-ils été, pendant plus de quarante ans, des lieux de silence et d’oubli ?
Odyssée pour la liberté : camps de prisonniers espagnols, 1939-1945, par Marie – Claude RAFANEAU, Denoël.
“L’Espagne n’est plus l’Espagne, dit tristement le poète Miguel hernandez, les larmes aux yeux. C’est une fosse commune, un cimetière immense, tout rouge et bombardé. C’est ainsi que l’ont voulu les barbares.“
Fuyant la guerre civile , 500 000 espagnols déferlent sur la France , entre le 27 janvier et le 12 février 1939, pour y trouver refuge….Terre d’asile , la France reste fidèle à la tradition. Mais le pays d’accueil prend vite l’aspect d’un pays concentrationnaire. Ciel, mer, sable, fil barbelé, troupes coloniales allaient être désormais l’horizon de ces réfugiés, la souffrance et l’humiliation leur calvaire quotidien…Cinquante ans plus tard qui s’en souvient ? Personne ou presque. Il est alors urgent de leur rendre justice….
Franco :
Franco : la conquête du pouvoir, par Philippe NOURRY, Denoël.
Une biographie de celui qui maintint l’Espagne sous sa coupe de 1939 à 1972
Et après…
La guerre d’Espagne et ses lendemains, par Bartolomé BENNASSAR, Perrin.
Synthèse sur la guerre d’Espagne construite en trois parties : la première considère tous les aspects du conflit et l’internationalisation de la guerre. La deuxième explique l’intérêt suscité dans le monde par la guerre d’Espagne, champ expérimental d’armes et de tactiques. La troisième concerne le sort des vaincus, la reconstruction des forces politiques en exil et la résistance des combattants.
La guerre d’Espagne dans tous ses états
Espagne : Les affiches des combattant-e-s de la liberté, Monde libertaire.
Retrace l’histoire de l’Espagne entre 1936 et 1939 à travers une lecture des affiches contestataires éditées par les organisations antifranquistes au cours de cette période. Présente quelques-unes de ces 3.000 affiches conçues au cours de la révolution libertaire, qui racontent les luttes, les évènements, les combats et la vie quotidienne.
La guerre d’Espagne au cinéma, par Marcel OMS, Ed. du cerf.
Diverses présentations filmiques des événements de 1936.
La guerre d’Espagne : un déluge de feu et d’images, par François FONTAINE, BDIC : Berg international.
Etude sur le traitement par la presse française et en particulier par la photographie de presse de la guerre civile espagnole (1936 à 1939) à travers l’étude iconographique de cinq quotidiens et de cinq hebdomadaires.
La guerre d’Espagne : révolution et dictature, L’Histoire.
Un dossier de presse de juin 1996
Des témoignages
Hommage à la Catalogne, par George ORWELL, Ed. Champ libre.
La guerre d’Espagne à laquelle Orwell participa en 1937 marque un point décisif de sa trajectoire personnelle. Engagé dans les milices du POUM, Orwell connaît la Catalogne au moment où le souffle révolutionnaire abolit les barrières de classe. A la fois reportage et réflexion, ce livre reste, aujourd’hui comme hier, un appel à la liberté.
Journal d’une Révolution. Le trentenaire : 1937-1938, par Jean GHEHENNO, Grasset.
Journal écrit pendant la guerre d’Espagne.
Des romans
Les grands cimetières sous la lune, par Georges BERNANOS, Seuil
Ce livre ressemble fortement à un pamphlet sans jamais se présenter comme tel. George Bernanos intente des procès, à Charles Maurras, à Paul Claudel et surtout à Franco. Habité par la violence de la guerre d’Espagne, il attaque aussi bien les prêtres républicains français que les prêtres phalangistes espagnols. Mais le scandale est moins celui de l’Eglise que celui des ‘bien-pensants’ de l’Eglise.
Pour qui sonne le glas, par Ernest Hemingway, Gallimard
Le personnage principal de ce livre s’appelle Robert Jordan. Il est spécialiste en dynamite et le quartier général républicain l’envoie dans les montagnes chez les maquisards.
Sa mission est simple, mais cruciale : faire sauter un pont au bon moment. Pas trop tôt, pas trop tard. Les républicains déclencheront une offensive et Jordan ne doit faire sauter le pont que si les troupes franquistes tentent de s’en servir pour faire passer des renforts et faire échouer l’offensive.
L’espoir, par André MALRAUX, Gallimard
André Malraux raconte ici une partie de la guerre civile, depuis les premiers rassemblements
populaires pour lutter contre Franco et ses troupes maures, jusqu’à la chute de Madrid et les combats dans Guadalajara.
Pâques amères, par Gonzalo TORRENTE BALLESTER, Actes Sud
A Pueblanueva del Conde, sa petite ville natale où il revient en 1934 après quinze ans d’absence, Carlos Deza est attendu comme celui qui saurá réconcilier la tradition, la justice, et le progrès social.
Le crayon du charpentier, par Manuel RIVAS, Gallimard
1936. Le garde civil Herbal, homme de main de Franco chargé de surveiller les prisonniers politiques, ramasse le crayon d’un jeune peintre anarchiste qu’il a froidement abattu, sur l’ordre de ses supérieurs. Celui-ci lui parlera, comme en son for intérieur, avec la voix de la victime. De ce roman s’élève un chant d’espoir au milieu des horreurs de la guerre.
Les soldats de Salamine, de Javier CERCAS, Actes Sud
Un journaliste prépare un article sur la mort du poète républicain A. Machado survenue en 1939. Le même jour, un des fondateurs de la Phalange, l’écrivain R. Sanchez Mazas, eut la vie sauve grâce à un soldat de l’armée républicaine. La symétrie des événements devient encore plus troublante lorsqu’un vieux soldat raconte ses souvenirs de guerre. Sur l’essence de l’héroïsme.
Des films
Mourir a Madrid, de Frédéric ROSSIF, Editions Montparnasse.
Des archives sur la guerre d’Espagne, des prises de vues réalisées sous Franco, des textes de Malraux, des poèmes de Garcia Lorca, un commentaire bouleversant, une magistrale leçon d’histoire..
Land and freedom, de Ken LOACH, Diaphana.
David, jeune communiste anglais, s’engage auprès des troupes espagnoles dans leur lutte antifasciste au début de la guerre civile espagnole. Aux côtés d’autres étrangers, membres d’un petit groupe réuni autour d’un même idéal révolutionnaire, leur combat pour l’honneur et l’espoir butte sur un ennemi inattendu…
La Mémoire du peuple, une émission de Claude SANTELLI, INA..
L’Espérance (des émeutes de 34 au 14 juillet 36) ; L’Agonie (du 18 juillet 36, début de la guerre d’Espagne, au 10 juillet 40)
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PCE reforza
Des sites
Un site personnel très complet et diversifié. Vous y trouverez les dates principales de la guerre d’Espagne, les pays qui ont aidé Franco, comment les républicains espagnols sont arrivés en France. Vous découvrirez qui sont la Pasionaria, Durutti, Garcia Lorca… Vous pourrez voir des cartes, des photographies, des affiches…
Les chemins de mémoire
Un site officiel à l’initiative de la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives, qui présente les camps d’internement
une revue :
Matériaux pour l’histoire de notre temps, n°44, 1996
A lire notamment : L’accueil des républicains espagnols en France : entre exclusion et utilisation ; 1936-1940, par Geneviève DREYFUS-ARMAND
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