Roselend, 50 ans d'hydroélectricité en Beaufortain

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Niché au cœur du Beaufortain, le barrage de Roselend fête en 2011 ses cinquante ans d’activité. Au programme cet été : visites guidées, exposition, conférences pour découvrir les secrets qui se cachent derrière ce majestueux édifice.
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Lac de roselend
(photo Sedasek – Licence CC, Wikimedia)



Sommaire

De la découverte de la houille blanche aux grands barrages

Le complexe hydroélectrique Roselend-La Bâthie

Des alpages contre un barrage
- Un bouleversement pour les hommes et l’économie
- Tout un fromage !
- Impact environnemental

Valoriser le patrimoine hydraulique

Destination Beaufortain

2De la découverte de la houille blanche aux grands barrages2

Construit entre 1956 et 1961, le barrage de Roselend fait partie de la vague de grandes constructions opérées après la Seconde Guerre mondiale. Cet ouvrage d’une grande technicité est l’héritier d’un ensemble de technologies développées par l’homme un siècle plus tôt.

En effet, si la force des eaux des torrents était exploitée à l’échelle artisanale depuis des siècles, c’est au XIXe siècle que se développent les technologies nécessaires à l’exploitation industrielle de la “houille blanche” [1] : conduites forcées et turbines permettent dans un premier temps une exploitation hydromécanique, puis l’avènement du courant électrique (la première dynamo industrielle est inventée en 1873) donne naissance à l’hydroélectricité (électricité produite à partir de l’énergie de l’eau). Le perfectionnement des techniques de construction des barrages permettent l’élaboration d’ouvrages de plus en plus imposants.

Les Alpes, peu touchées par la révolution industrielle, deviennent à la fin du XIXe siècle le théâtre de la révolution hydroélectrique qui engendre une importante mutation du paysage. Le développement des barrages et des centrales électriques est suivi dans certaines vallées de l’implantation de nombreuses usines profitant du formidable apport en énergie fourni par les nouvelles installations.

Dans le Beaufortain, la première centrale est construite en 1888-1889, suivie de sept autres dans l’entre-deux guerres. Elles sont alors alimentées par de petits barrages, avant le lancement de plusieurs grands chantiers : celui de la Girotte, construit en trois étapes entre 1902 et 1949, et le complexe Roselend-La Bâthie de 1956 à 1961. Les besoins colossaux en énergie au lendemain de la Seconde Guerre mondiale engendre la création en 1946 d’Electricité de France, qui réunit dans un seul ensemble des ressources hydrauliques, des usines de production et des moyens de production jusqu’alors disséminés. C’est donc sous l’égide d’EDF que le projet de construction d’un immense barrage dans la cuvette de Roselend se concrétise.

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Barrage de Roselend
(© Franck ODDOUX)
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Galerie Roselend
(EDF – Philippe Eranian)

2Le complexe hydroélectrique Roselend-La Bâthie2

Le barrage de Roselend, édifice phare de l’hydroélectricité en Beaufortain, fait partie d’un complexe qui englobe deux barrages satellites, La Gittaz et Saint-Guérin, et la centrale de la Bâthie, située à proximité d’Albertville.

Le site de Roselend a intéressé les ingénieurs dès le début du XXe siècle. Une retenue de 200 000 m² y est créée à la fin des années trente par la société d’Ugine. Roselend, c’est alors une immense cuvette qui abrite des alpages, un petit hameau et où coulent les eaux du Doron (torrent en patois savoyard). Le lieu attire des touristes aisés et quelques célébrités comme Jacques Prévert, qui parlait de Roselend comme de “la perle des Alpes”. Un hôtel de luxe s’y construit et on y pratique le ski alpin. La construction du barrage met un terme à cet essor touristique. La mise en eau fait disparaître le hameau (détruit au préalable) ainsi qu’une quinzaine d’alpages. Seul souvenir de l’ancien lieu, la chapelle de Roselend est reconstruite à l’identique sur les berges du nouveau lac par EDF.

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Barrage de Roselend
( EDF – Franck Oddoux)

Le Barrage de Roselend. La configuration particulière des lieux nécessite la réalisation d’un ouvrage hors norme qui s’inspire de l’architecture des viaducs. Une voûte simple de 150 mètres de haut est réalisée à l’endroit où la gorge est la plus profonde, complétée par un ouvrage à contreforts. Il faut près de 950000 m3 de béton pour venir à bout du barrage. Près de 2600 ouvriers participent à cet immense chantier dans de rudes conditions de travail.
La mise en eau, effectuée en 1960, donne naissance à un lac artificiel d’une contenance de 187 millions de m3. En plus du ruissellement naturel, le lac est approvisionné par une trentaine de prises d’eau qui permettent le captage des torrents ainsi que par le barrage de Saint-Guérin, construit simultanément, qui assure un stockage supplémentaire de 13 millions de m3. Le barrage de La Gittaz vient compléter le dispositif en 1967, avec une contenance équivalente à celle de Saint-Guérin. Une galerie souterraine de 13 km relie Roselend à la centrale de la Bâthie, terminée par une conduite forcée qui offre une chute de 1200 mètres.

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Centrale la Bathie
(EDF – Astruc Lionel)

La centrale de la Bâthie, souterraine, est télécommandée depuis le centre régional des mouvements de Lyon. Au moment de sa mise en service, la Bâthie était la centrale hydroélectrique la plus puissante de France ! Grâce à la force de l’eau fournie par les barrages, elle offre une production annuelle d’électricité de l’ordre de 1 milliard de kWh. Sa puissance maximale de 550 000 kWh peut être injectée sur le réseau national en moins de 4 minutes. Elle joue un rôle important dans la régulation du réseau électrique français.

Pour en savoir plus :

@ Aménagement de Roselend-La Bâthie, EDF Unité de production Alpes (pdf)

@ Les 50 ans de Roselend – La Bâthie, un article d’Olive White publié sur son blog en mai 2011, très bien documenté, avec de nombreuses photographies de Roselend avant la construction du barrage.

Le Barrage de Roselend, Denise Desfosset, Bibliothèque de travail n° 593, nov. 1964
Document pour jeune public, avec des photographies en noir et blanc du chantier.

@ Vers la plus puissante centrale des Alpes françaises. L’ensemble Roselend – La Bâthie, un article de Paul Veyret paru dans la Revue de géographie Alpine, n°48, 1960

¤< Les centrales de haute-chute, une vidéo pour comprendre le fonctionnement d’une centrale sur la webtv d’EDF.



EDF – Unité de production Alpes
L’unité de production Alpes d’EDF compte aujourd’hui 120 centrales et 132 barrages, dont 24 sont d’une hauteur supérieure à 20 mètres. La production annuelle moyenne de l’unité est de 15 milliards de kWh, soit un tiers de la production hydraulique française. Une production amenée à croitre dans les prochaines années avec la construction du nouvel aménagement hydraulique Romanche-Gavet, qui représente un investissement de 250 millions d’euros.

@ Unité de production Alpes, brochure de présentation (pdf)
@ Inauguration de la Maison Romanche Energies à Livet-et-Gavet (38)
@ EDF débute son plus gros projet hydroélectrique en France : le barrage Romanche-Gavet, article du 8 juillet 2001 paru sur Nature alerte

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Roselend parement amont
(EDF UP Alpes – Droits réservés)
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Vanne Roselend
(EDF – Philippe Eranian)

2Des alpages contre un barrage2

[actu]Un bouleversement pour les hommes et l’économie[actu]

La construction du barrage n’a pas donné lieu à un véritable conflit ouvert ou a une remise en cause de l’intérêt national des aménagements. Certains, comme Maxime Viallet, se sont opposés à la construction du barrage mais EDF apportait en contrepartie des emplois et de l’argent pour le rachat des terres. La reconfiguration du paysage engendrée par la construction du barrage a cependant provoqué pour la population locale un certain traumatisme et des rancœurs. Selon l’ouvrage Alpes électriques, “les griefs étaient de trois ordres : avoir détruit l’équilibre pastoral du massif en noyant ses principaux alpages, avoir empêché la construction d’une grande station de ski sur ces mêmes alpages et enfin, avoir été utilisé pour créer une énergie exportée, donc d’avoir été dépossédé des bénéfices de leurs propres richesses.”. S’y ajoute le ressenti d’un certain manque de considération à l’égard des “locaux” et du travail des éleveurs de la part d’EDF, ce qui ne facilita pas la cohabitation au démarrage du chantier.

En contrepoint, la réalisation du barrage a aussi eu des impacts positifs sur le Beaufortain. Les infrastructures routières ont permis de désenclaver des alpages jusqu’alors inaccessibles en véhicule, et les ressources fiscales apportées aux collectivités, de l’ordre de 3,5 millions par an, sont un atout non négligeable pour les communes concernées. Le barrage et son lac sont en outre devenus un atout touristique au sein du massif. Les retenues d’eau se prêtent à de nouveaux usages, comme les activités nautiques ou la neige de culture.

Au plan économique, le grand chantier dopa la région en faisant travailler de nombreuses entreprises au sein desquelles une partie de la population locale pu s’employer, freinant ainsi la désertification démographique. Mais l’arrêt des travaux fut un moment de crise sociale et économique avec la disparition de l’activité économique générée par le chantier et la désorganisation engendrée dans tout le système agro-pastoral. Paradoxalement, la perte des meilleurs alpages (les alpages de pied, vers 1200 mètres, accessibles dès le mois de juin) qui a poussé les éleveurs à se fédérer est peut-être ce qui a permis de sauver l’activité agricole du massif, alors en pleine perte de vitesse.

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Beaufort
(Zivax – Licence GNU, Wikimedia)

[actu]Tout un fromage ![actu]

L’agriculture dans le Beaufortain était structurée sur la base de multiples unités fermières autonomes, essentiellement tournées vers l’élevage de vaches pour la production de lait destiné à la fabrication du gruyère de Beaufort. Le système agro-pastoral fonctionnait plutôt sur un mode individualiste.
La construction du barrage de Roselend amputait et désorganisait tout le système des grandes montagnes du Beaufortain, à un moment où l’agriculture pastorale rencontrait une forte crise. Face à la perte de nombreux alpages, il fallut adapter les pratiques. Un petit noyau de producteurs initia la création d’une Coopérative laitière en 1957, qui commença la collecte du lait en 1961, et fut suivie de la création de l’Union des producteurs de Beaufort en 1965 sous l’impulsion de Maxime Viallet [2]. 20 millions de francs versés à titre de dédommagement par EDF permirent de racheter l’immeuble de la cave d’affinage de l’ancienne Société d’affinage. Ces efforts de coopération permirent de structurer la filière, d’organiser la promotion du Beaufort et aussi de travailler la qualité du produit, grâce notamment à une coopération avec l’I.N.R.A. Le Beaufort bénéficia d’une Appellation d’Origine dès 1968, qui détermine notamment la zone de production ainsi que l’utilisation exclusive des vaches Tarine et Abondance pour la production laitière. La coopérative, en gestion directe, rémunère les producteurs selon les ventes de produit fini. Ce modèle d’organisation solidaire qui intègre toutes les étapes de la production à la vente, permet à la filière d’échapper à la loi des marchés mondiaux.

Beaufort, un produit, un paysage

Le Beaufort des alpages, Bernard Mure-Ravaud, 2009

@ Un produit agricole « affiné » en objet culturel : le fromage beaufort dans les Alpes du Nord, article de Muriel Faure paru dans la revue Terrain, revue d’ethnologie de l’Europe, n°33, sept 1999

@ Coopérative laitière du Beaufortain

[actu]Impact environnemental[actu]

L’énergie électrique hydraulique a le mérite de n’être pratiquement pas polluante, un atout indéniable dans une perspective de développement durable. A l’échelle locale, un barrage impacte cependant l’écosystème environnant : détournement des cours d’eau, réduction des débits des rivières, impossibilité pour les espèces migratrices de franchir les barrages, modification du parcours des sédiments…
Si l’on se réfère à Thierry Salomon (ingénieur énergéticien) dans l’ouvrage Du torrent au courant, “l’aménagement hydroélectrique du Beaufortain a eu un impact mesuré sur l’environnement aussi bien lors de l’implantation du barrage et de la mise en eau que de la modification des débuts des cours d’eau en aval. Au contraire, ces barrages ont permis de jouer un rôle régulateur des violentes crues comme celles du Doron”. Lors des opérations de vidange du barrage, comme celle qui a eu lieu en février 2011, des précautions sont prises afin de limiter le déplacement des sédiments contenus dans le fond de la retenue vers le lit du Doron. Des passes à poisson ont en outre été réalisées sur de petits barrages alimentant les chutes de Roengers et Queige, afin de rendre franchissable le Doron dans les secteurs propices à la reproduction piscicole.

Vidange du barrage de Roselend, février-avril 2011, dossier de presse (pdf)

Pour aller plus loin :
Barrages et développement durable en France : actes du colloque technique, Paris, 18 novembre 2003, Cemagref, 2003

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Lac de Roselend vide
(NABLA 01, licence GNU, Wikimedia)
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Roselend vide
(EDF UP Alpes – Droits réservés)

Bibliographie :

Roselend-La Bâthie, 50 ans d’énergie en Beaufortain, un article de Philippe Vouillon paru dans Alpes magazine n°130, août 2011

Roselend, un si bel alpage, Michel Garcin in Alpes magazine n° 59, sept. 1999

Le Beaufortain, un montagne en équilibre, Françoise Cadoux in Alpes loisirs n° 71, printemps 2011

Ensemble dans le Beaufortain : 25 ans d’un pays par lui-même des années soixante aux années quatre-vingt, Bernard Mure-Ravaud, 2009
L’ouvrage s’intéresse à l’évolution du Beaufortain des années soixante aux années quatre-vingt, notamment à travers les bouleversements engendrés par la création du complexe Roselend-La Bâthie. On y trouve entre autres l’histoire de la création de la coopérative laitière du Beaufortain.

Ensemble dans le Beaufortain, revue trimestrielle de l’association du même nom. Chaque numéro contient un dossier thématique : voir le dossier “Barrages” dans le n°146 de 1998 et “Les Alpages” dans le n°166 de 2003.

Du torrent au courant : des barrages et des hommes en Savoie, photographies de Céline Clanet ; textes de Thierry Salomon et Pierre Blanchet, Actes Sud, Facim, 2011
Publié à l’occasion du 50e anniversaire du complexe Roselend-La Bâthie, cet ouvrage propose de découvrir quelques sites de l’hydroélectricité en Savoie, constitutifs du patrimoine industriel, dans une perspective artistique et documentaire.

Alpes électriques : paysages de la houille blanche, 2011

@ Grands barrages des Alpes de Savoie, un article de Maurice MESSIEZ publié sur Sabaudia

¤< Chroniques d’en haut, reportage télévisé sur Roselend diffusé le 14 mai 2011 sur France 3 (pour voir la vidéo, sélectionner l’émission du 14 mai)

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Autres lectures :
Des barrages, des usines et des hommes : l’industrialisation des Alpes du Nord entre ressources locales et apports extérieurs, PUG, 2002

Barrages de Savoie, Maurice Messiez, L’Histoire en Savoie ; no 112, décembre 1993

L’Eau. L’Alpe n°9, 2000. Ce numéro de l’Alpe consacré à la thématique de l’eau s’intéresse notamment à la grande épopée des conduites forcées et aux barrages dans les Alpes.

Barrages des Alpes : histoires, découvertes, itinéraires, Martine Gonthier, Jean-Marc Lamory, 1996
Un ouvrage tout public pour partir à la découverte des principaux barrages des Alpes

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Lac de Roselend
(Stephan Brunker – Licence GNU, Wikimedia)

2Valoriser le patrimoine hydraulique2

De par leur majesté et leur présence imposante, les barrages fascinent ceux qui les approchent. Il sont cependant peu mis en valeur. EDF et la fondation Facim (Fondation pour l’action culturelle internationale en montagne) ont signé en 2010 une convention dans le but de valoriser le patrimoine hydroélectrique de la Savoie. Au cœur du partenariat, le projet “chemins de l’électricité” prévoit le développement de circuits touristiques autour des installations hydroélectriques du département.

La première étape de mise en œuvre du partenariat, centrée sur le Beaufortain, s’appuie sur le cinquantenaire du barrage de Roselend, qui fait l’objet d’un ensemble de manifestations : visites guidées, exposition, conférences et animations rythment l’été 2011 avec en point d’orgue une grande fête sur le lac de Roselend le 20 août.
La convention prévoit en outre la réalisation d’une étude ethnologique, dont le but est de montrer les transformations sociales et économiques liées au développement de l’hydroélectricité en Beaufortain, ainsi qu’une campagne photographique qui a donné lieu à l’édition du livre Du torrent au courant : des barrages et des hommes en Savoie.

Pour en savoir plus :
@ Cinquante ans de Roselend-La Bâthie, site web du cinquantenaire avec le programme les festivités
@ Convention Fondation Facim – EDF Unité de Production Alpes : dossier de presse
@ Site web de la fondation Facim
@ Le Beaufortain, informations touristiques

Au-delà du Beaufortain, deux musées en Rhône-Alpes permettent de se familiariser avec l’histoire de l’hydroélectricité en Rône-Alpes :

Le Musée EDF Hydrélec

Riche d’une collection de machines anciennes, le musée permet d’appréhender l’univers des usines hydroélectriques à travers les sciences et les technologies développées au fil des siècles.

Le Verney
38114 Vaujany
Téléphone : 04 76.80.78.00
Site Web : www.musee-edf-hydrelec.fr

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La Maison Bergès, musée de la houille blanche

Réouverte au public le 10 juin 2011, la maison familiale de l’ingénieur-innovateur Aristide Bergès est installée à proximité de son usine qui a vu naître la « houille blanche ». Un musée à visiter pour découvrir les travaux de ce pionnier de l’hydroélectricité dans les Alpes.

40 avenue des Papeteries
Lancey
38 190 Villard-Bonnot
Téléphone : 04 38 92 19 60
Site web : http://www.musee-houille-blanche.fr/

Pour aller plus loin :

Le patrimoine industriel de l’électricité et de l’hydroélectricité : actes du colloque international de Divonne-les-Bains et de Genève, Université de Savoie, 2009

2Destination Beaufortain2

En guise de conclusion, voici une sélection de documents pour partir à la découverte du massif du Beaufortain et de ses barrages. A vos chaussures de marche !

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Guides

Randonnées en Beaufortain, Val d’Arly, Val Montjoie, Glénat, 2009
Beaufortain, Rando Editions, 2005
Tour du Beaufortain : plus de 5 jours de randonnée, FFRandonnée, 2010
30 balades en famille dans le Beaufortain : Arêches, Beaufort, Les Saisies, Didier-Richard, 2005
Tarentaise : randonnées en Vanoise et Beaufortain, Glénat, 2008

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Cartes

Beaufortain : Albertville, Bourg-Saint-maurice : 1:50 000e, Rando Editions, 2005
Vanoise Beaufortain, 1:60000e, Glénat, 2011
Grenoble ; Mont-Blanc : carte topographique TOP 100, IGN, 2003 (à consulter sur place)
Massif du Beaufortain : 1:25 000e : 3532 OT, IGN, 2008 (à consulter sur place)


[1] terme employé par Aristide Bergès lors de l’exposition universelle de 1889 pour présenter ses réalisations. Il avait mis en place près de Grenoble un système hydraulique utilisant une conduite forcée qui actionnait des turbines pour alimenter les défibreurs d’une papeterie en 1869. Voir La houille blanche : Aristide Bergès et le Grésivaudan, Jean Billet, 2000

[2] fortement investi dans la sauvegarde de l’agriculture en Beaufortain, Maxime Viallet est notamment à l’origine de la création de la Coopérative laitière de Beaufort et de l’Union des producteurs de Beaufort. Voir Maxime Viallet, exposition réalisée en 2003 (citations et dates clés)

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