Grand Lyon : la nature au coeur de l'urbain

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En ce mois de mai la nature est à l’honneur : Fête de la nature à Sainte Foy-les-Lyon, les Bons Plants à Villeurbanne et une troisième édition de la Fête de la nature avec une programmation encore timide sur la région lyonnaise. Pourtant la nature est bien là : discrète ou voyante, banale ou étonnante, elle s’insère jusqu’au cœur de la ville. Grâce à ses deux fleuves, ses paysages contrastés et ses nombreux espaces verts, l’agglomération lyonnaise bénéficie d’une situation privilégiée. Elle abrite d’ailleurs quelques bestioles bien surprenantes…

[actu]Sommaire[actu]
Le Grand Lyon se décline au naturel
Une faune sauvage présente jusqu’au cœur de la ville
Partez à la découverte

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L’Yzeron, près de Craponne
(G.B. pour la BM de Lyon, avril 2009)



2Le Grand Lyon se décline au naturel2

  • [actu]Le Grand Lyon : une Diversité d’espaces naturels[actu]

Les lieux pour observer la nature dans l’agglomération sont nombreux et contrastés. Parcs, jardins individuels ou collectifs, friches, talus en ville, mais aussi bords de fleuve, bois et champs en périphérie urbaine.

Une agglomération aux multiples paysages

Les espaces naturels et agricoles périurbains représentent près de la moitié du territoire du Grand Lyon, c’est à dire 24 000 hectares. Située à un carrefour géographique et géologique, l’agglomération réunit des paysages variés : lônes et brotteaux le long du Rhône, au nord et au sud, plateaux, plaines et côtières au nord et à l’est, les monts et vallons à l’ouest… Chacun abrite une faune et une flore diversifiée.
- L’inventaire réalisé à l’initiative du Grand Lyon a permis d’identifier 58 sites d’intérêt écologique. Certains de ces milieux abritent des plantes rares, comme l’Ophioglosse commun, une petite fougère découverte sur l’Ile de la Table ronde en 1991, des orchidées sauvages, ou encore le genêt épineux dans les Monts d’or.
- L’agriculture qui a longtemps été présente à Lyon conserve encore aujourd’hui une place importante dans la périphérie urbaine avec près de 10 000 hectares exploités (près de 20% de la surface du Grand Lyon).

Parcs et jardins en centre urbain

- Lyon compte plus de 200 squares et 600 espaces verts publics répartis sur 400 hectares, auxquels on peut ajouter 400 hectares occupés par les fleuves. Cela représente environ 9m² de « nature » par habitant intra-muros. On compte environ 55000 arbres rien que dans les parcs et jardins, plus les 23000 arbres sur voirie gérés sur le Grand Lyon (66000 dans toute l’agglomération). Outre les grands parcs urbains (Tête d’or, Gerland, Parilly), la ville compte une multitude de petits espaces verts, du square au jardin de poche, sans oublier les jardins privés ou partagés, autant de lieux au cœur de la ville où la nature est mise en scène.
[actu]@[actu] Parcs et jardins sur le site de la Ville de Lyon
[actu]@[actu] Jardins partagés, Point d’actu publié en mars 2008

Pour en savoir plus :
Lyon ville nature, Ville de Lyon
– Présentation du patrimoine vert de la ville : grands principes, dispositifs expérimentaux, parcs et espaces verts classés par arrondissements

Les arbres du Grand Lyon, Communauté urbaine de Lyon, 2001
- Un petit guide pour découvrir l’arbre citadin (son histoire, sa gestion, ses vertus) avec des fiches descriptives des 10 essences les plus plantées dans l’agglomération.

Lyon Découverte : spécial nature, Lyon Mag’, 2004
- Au sommaire de ce numéro de Lyon Découverte : balade nature au cœur de Lyon avec Jean Pelletier, qui nous montre le rapport privilégié de Lyon avec la nature ; aperçus de la flore, la faune et l’eau dans l’agglomération ; des idées de balades dans la région lyonnaise…

Viva découverte. Guide de la nature en ville : faune, flore et cætera
- Petit guide de la nature à Villeurbanne publié avec le n°225 (mai 2009) de Viva, le magazine de Villeurbanne à l’occasion des Bons plants, fête annuelle de la nature.

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Parc de Gerland
(G.B. pour la BM de Lyon, avril 2009)
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Le Rhône à Gerland
(G.B. pour la BM de Lyon, avril 2009)
  • [actu]L’écologie urbaine, ou comment penser la nature en ville[actu]

Le maintien et le développement d’espaces de nature en ville comme en périphérie urbaine sont un enjeu important pour l’agglomération, tant sur le plan social (amélioration du cadre de vie, espaces de loisirs pour les citadins) qu’économique (activité agricole, attractivité pour les entreprises). Cela nécessite une prise en compte du patrimoine naturel dans les politiques de développement urbain. La ville doit intégrer la nature (faune, flore, maintien de la biodiversité) dans sa réflexion.

Lyon : plan de végétalisation et gestion évolutive durable

La ville de Lyon a mis en place un schéma directeur de végétalisation, de décoration paysagère et florale. Ce dernier définit les entités paysagères qui composent le territoire de la ville (balmes, rives, plaine). Le choix des végétaux à planter prend en compte ces identités respectives.

Depuis 2001, la gestion des espaces verts tend vers un meilleur respect de l’environnement par la mise en place d’une ” gestion évolutive durable “(GED). Parmi les démarches entreprises figurent l’abandon progressif des pesticides, le compostage des déchets verts ou encore la récupération des eaux de pluie. La ville applique un mode de gestion différencié des espaces verts, afin d’ajuster le niveau d’entretien en fonction des lieux.
- Le13 juillet 2005 la Direction des espaces verts de la Ville de Lyon est devenue le premier service espaces verts français à obtenir la certification ISO 14001, qui valide l’engagement de la ville pour la protection de l’environnement
[actu]@[actu] La direction des espaces verts de la ville de Lyon , certifiée ISO 14001, in Maire info, 3 octobre 2005
[actu]@[actu] Gestion évolutive durable des espaces verts de la Ville de Lyon, Rhônalpenergie environnement (2008)

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Grandes unités du Grand Lyon
(© Grand Lyon)

Grand Lyon : penser la nature à l’échelle de l’agglomération

Le phénomène d’étalement urbain que connait toute grande ville nécessite une prise en compte du patrimoine vert à l’échelle de l’agglomération, afin de protéger ces espaces naturels périurbains et de les intégrer aux schémas de développement de la métropole.

Depuis 1990, la Communauté urbaine développe le concept de trame verte d’agglomération, c’est-à-dire « l’ensemble des espaces peu ou pas bâtis, à caractère naturel et agricole, formant un réseau continu d’espaces végétalisés ». Ces espaces représentent la moitié du territoire du Grand Lyon. Ils ont été cartographiés et identifiés dans le Plan local d’urbanisme (PLU) afin de préserver cette trame verte.

Afin de valoriser ces territoires, le Grand Lyon a mis en place les Projets nature. Ils ont été développés depuis 1992 sur un quart de la trame verte : le Rhône aval, le Vallon de l’Yzeron, le Vallon des Echets, Miribel Jonage, Les Grandes Terres… 11 territoires sont ainsi concernés. L’objectif : mieux gérer et préserver ces sites tout en les rendant accessibles au grand public grâce à des sentiers de découverte.
[actu]@[actu] Plaquette de présentation des projets « nature » du Grand Lyon (2006)

- L’inscription du Plateau des Grandes Terres comme Projet nature en 1997 a ainsi permis de maintenir l’agriculture sur ce territoire de 450ha (situé entre les bourgs de Feyzin et Corbas), tout en améliorant la qualité paysagère du site. La plantation de haies et la mise en place de jachères fleuries ont aussi développé la biodiversité : les Grandes Terres accueillent ainsi 41 espèces d’oiseaux protégés.
[actu]@[actu] Le plateau des Grandes Terres, un espace agricole remarquable dans le Grand Lyon, Vincent GAGET, in : L’Effraie, n°23, 2008, p. 40-45

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Trame verte du Grand Lyon
(© Grand Lyon)
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Sentiers du Grand Lyon
(© Grand Lyon)

Pour en savoir plus :
[actu]@[actu] La nature dans la ville sur Millénaire 3, synthèse réalisée pour le Grand Lyon en 2007
- Quelle est la place de la nature dans l’espace public ? Cette synthèse retrace l’évolution des espaces naturels dans l’agglomération depuis le XIXe siècle et s’interroge sur les réponses que pourra apporter la collectivité face à une demande croissante de la population à plus de nature en ville.

Les infrastructures vertes à l’épreuve des plans d’urbanisme : l’agglomération lyonnaise, la construction d’une stratégie, Stéphane AUTRAN, CERTU, 2004
– Rapport de recherche sur la politique développée dans le Grand Lyon autour des infrastructures vertes : les documents de planification de l’agglomération lyonnaise, l’exemple des Monts d’Or et du parc de Miribel-Jonage, les parcs et espaces verts du centre-ville…

[actu]@[actu] L’Equilibre ville-nature sur Millénaire 3
[actu]@[actu] L’indice de biodiversité du Grand Lyon sur Millénaire 3

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Ecureuil à la Tête d’or
(G.B. pour la BM de Lyon, 2008)



2Une faune sauvage présente jusqu’au cœur de la ville2

Des milliers d’espèces sauvages vivent dans l’agglomération lyonnaise : visiteurs de passage, comme les oiseaux migrateurs qui font escale au bord des fleuves, les chevreuils égarés et les renards opportunistes attirés par nos ordures, mais aussi habitants discrets des parcs, jardins, berges et espaces naturels tels les hérissons, les chauve-souris et même les castors.

  • [actu]Une avifaune d’une exceptionnelle diversité[actu]

Pigeons, moineaux, étourneaux, corvidés… si ce sont les plus visibles de nos voisins les oiseaux, ils sont loin d’être les seuls locataires à plumes du Grand Lyon. Comme le souligne Dominique Tissier dans sa Liste des oiseaux du Rhône*, « l’avifaune urbaine est assez exceptionnelle à Lyon du fait de la présence de deux fleuves et de grands parcs urbains très boisés comme ceux de Gerland, de Fourvière, de la tête d’or et de Parilly, mais aussi de petits parcs et jardins ». L’agglomération se situe en outre sur un axe migratoire important. On peut ainsi observer une grande variété d’espèces comme le milan noir, le faucon crécerelle, la mésange, le martinet, le tichodrome échelette… La bergeronnette des ruisseaux et le chevalier guignette se laissent apercevoir au bord du fleuve, le hibou moyen-duc tient concile au Parc de Parilly, le cormoran et le héron cendré sont en villégiature à la Feyssine durant l’hiver…
* Liste des oiseaux du Rhône, in : L’Effraie n°22, 2007, p. 3-27

Les naturalistes ont pu observer quelques nidifications surprenantes, comme ce couple de goélands leucophées qui, au lieu de rejoindre le bord de mer une fois l’hiver passé, niche et se reproduit sur la tour de la société Nexans, avenue Jean Jaurès dans le 7e arrondissement. Ou ce couple de faucons pèlerins qui a élu domicile sur une des torchères de la raffinerie de Feyzin. Un nichoir a d’ailleurs été installé à leur intention sur la torchère en 2007 grâce à la coopération de l’entreprise Total avec le Cora (Centre ornithologique Rhône-Alpes). Avec pour effet une chute de la population de pigeons à Feyzin, dont il est grand consommateur ! Récemment, les lyonnais ont aussi pu observer un cygne couvant ses œufs dans le nid qu’il avait installé sur les berges du Rhône, à proximité de la station service Shell. Il a même bénéficié d’un périmètre de sécurité !
[actu]¤[actu] Les Goélands leucophées de la tour Nexans, à suivre dans les n°21 et 26 de L’Effraie
[actu]¤[actu] Le couple de faucons pèlerins de Feyzin, à suivre dans les n°20, 24 et 26 de L’Effraie
[actu]¤[actu] Berges du Rhône : un œuf de Pâques sous haute surveillance, paru dans Le Progrès du 15 avril 2009

A la frontière de l’agglomération, le Parc nature de Miribel-Jonage est un lieu privilégié pour l’observation de l’avifaune. C’est en effet le principal site d’hivernage des oiseaux d’eau du Département avec 68% du total, et même 86% si l’on y ajoute le réservoir du Grand Large. Grands cormorans, foulques, martins-pêcheurs, aigrettes, hérons font partie des espèces que l’on peut y observer. (L’Effraie n°26, 2009). Le site, dont une partie est classée en « zone naturelle inaltérable », a été proposé au plan Natura 2000. Il a déjà été classé « Zone de Protection Spéciale » pour l’avifaune qu’il abrite.
[actu]@[actu] Voir le réseau Natura 2000

- Découvrir le CORA Faune sauvage (Centre ornithologique Rhône-Alpes) et sa section du Rhône, ainsi que leurs revues Le Bièvre (revue annuelle du CORA) et L’Effraie (revue du CORA Rhône). Ces revues sont téléchargeables sur le site web du CORA.

Atlas des oiseaux nicheurs de Rhône-Alpes, CORA, 2003

[actu]@[actu] Les oiseaux en ville, un blog consacré aux oiseaux urbains

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Moineau niché à la bibliothèque
(G.B. pour la BM de Lyon, 2008)
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martin pecheur
(© Luc Viatour, Licence gfdl)
  • [actu]Le castor et ses comparses[actu]

De nombreux mammifères sont aussi présents sur le territoire lyonnais : hérissons, écureuils, chauve-souris… L’un des plus étonnants est sans doute le castor, qui a investi les berges du Rhône au coeur même de la ville.

Le castor s’installe en ville

Le castor, menacé de disparition à la fin du 19e siècle, n’était plus présent que dans la basse vallée du Rhône. Grâce à des mesures de protection et de réintroduction entreprises au milieu du 20e siècle, il recolonise peu à peu les fleuves et les rivières. L’agglomération lyonnaise abrite une population d’environ 150 castors, dont certains se sont installés en pleine ville ! On peut ainsi observer leurs traces (comme ces souches d’arbres taillées en forme de crayon) le long des berges du Rhône sur le site du Bretillod, à hauteur de la Cité internationale, ou encore le long du parc de Gerland. En raison de ses mœurs nocturnes, l’animal en lui-même est cependant difficile à apercevoir.
Castors du Rhône [DVD], de Jean-Marie David, CasaDei productions, 2007
Le castor en région lyonnaise, Naturama, 2008
[actu]@[actu] Le castor, Cahier Nature-Culture édité par la FRAPNA et téléchargeable sur leur site web

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Le castor et ses dents redoutables
(Wikimedia commons – licence GNU)
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arbre abattu par un castor à Gerland
(G.B. pour la BM de Lyon, avril 2009)

Autres bêtes à poils dans l’agglomération

La fouine se laisse observer régulièrement à la Croix-rousse ainsi que dans le 5e arrondissement et dans les zones péri-urbaines riches en jardinets ; le blaireau quant à lui possède près de 70 terriers dans le Grand Lyon (Sainte-Foy-les-Lyon, Neuville, Rillieux et dans les Monts d’Or). Le renard, opportuniste, gravite autour des villes. En 1999, on en supposait l’existence de trois à dix familles sur l’agglomération. Le chevreuil, qui est présent dans les zones boisées en périphérie, s’égare parfois en ville. La fédération des chasseurs du Rhône est régulièrement mise à contribution pour capturer ces animaux égarés sur la voie publique et les relâcher à la campagne !

[actu]¤[actu] Fouines urbaines en région lyonnaise, Daniel ARAGO, in : L’Effraie, n°16, 2005, p. 16-26
[actu]@[actu] Les Cahiers nature-culture de la Frapna : le Castor, le Blaireau, la Chauve-souris et bientôt le Hérisson.
- Ces ouvrages, réalisés à la suite de campagnes de recensement, retracent l’histoire de l’animal, son étymologie, son mode de vie et sa présence dans le Rhône et l’agglomération lyonnaise

[actu]¤[actu] Quelques articles parus dans la presse :
Une mission peu connue des chasseurs : Le renard habite en ville, Nathalie BLANC in Lyon figaro, 31 août 2001 (consultable dans la base Dossiers de presse Rhône-Alpes)
Le renard est dans la ville, Agnès GUENARD in Le Progrès, 01 septembre 1999
De drôles de nouveaux citadins : chevreuils, fouines, et castors, ils ont investi l’espace urbain, M-J. D. in Le Progrès, 19 sept 2001
Cette faune sauvage qui partage la ville avec l’homme, Paul MARZLOFF, in Le Progrès, 15 août 2004, p. 7
Vous pouvez retrouver les articles du Progrès à partir de 1997 dans la base Europresse, accessible à partir des postes informatiques de la bibliothèque.

Atlas des mammifères sauvages de Rhône-Alpes, FRAPNA, 1997

[actu]@[actu] Découvrir la FRAPNA (Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature) et sa section du Rhône
- Riche de 4000 adhérents et de 300 associations fédérées, la FRAPNA œuvre pour la protection de la nature depuis 1971. Elle se compose de huit sections départementales.

Rhône-nature est la revue publiée par La FRAPNA du Rhône.

  • [actu]Insectes : l’abeille au cœur des préoccupations[actu]

Des insectes en tout genre sont présents en ville comme ailleurs. Toutefois celui qui retient l’attention de tous, y compris dans l’agglomération, est l’abeille et plus particulièrement l’Apis mellifera, l’abeille domestique. Menacée par de nombreux maux, l’abeille est pourtant nécessaire à la reproduction de nombreux végétaux. C’est aussi un bon indicateur de la qualité de l’air. Plusieurs collectivités ont fait le pari de les réintroduire en ville, comme à Villeurbanne où des ruches ont été installées aux Gratte-ciel et à la Feyssine. Elles permettront aussi d’éduquer les enfants à la nature.
[actu]¤[actu] Les abeilles vont faire leur miel aux Gratte-Ciel et à la Feyssine, in : Le Progrès Lyon-Villeurbanne, 6 avril 2009
[actu]¤[actu] Gratte-Ciel : deux ruches installées rue Jean-Bourgey, in : Le Progrès Lyon-Villeurbanne, 2 mai 2009

[actu]¤[actu] Ste Foy, Nature-lès-Lyon, dossier paru à l’occasion des 10 ans de Nature en fête dans Mosaïque : le magazine de Sainte Foy-lès-Lyon n°71, mai 2009.
- La ville de Sainte Foy-lès-Lyon procède à la réintroduction d’insectes pollinisateurs en partenariat avec l’association Arthropologia

[actu]@[actu] Les abeilles testent la qualité de l’air de l’aéroport de Lyon, Ecolife, 10 mai 2008.
- Des ruches ont été installées à proximité de l’aéroport en mars 2007

[actu]@[actu] Depuis 2007, le Conseil régional Rhône-Alpes fait partie des partenaires du programme « Abeille, sentinelle de l’environnement ». Huit ruches ont pris place dans le parc de l’Hôtel de Région.

[actu]@[actu]Le Syndicat d’apiculture du Rhône

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Apis mellifera
(© Luc Viatour –

Licence GFDL/CC)
  • [actu]Un petit mot sur les commensaux[actu]

Pour terminer notre séquence animalière, mentionnons tout de même ceux qu’on appelle les commensaux. Ni domestiqués, ni sauvages, il s’agit des animaux qui vivent au contact de l’humain en profitant de sa nourriture. Nommons les rats, qui seraient aussi nombreux que les habitants à Lyon, les pigeons (parfois surnommé rat volant !) ou encore les étourneaux. Ces animaux font l’objet d’une surveillance régulière et d’un contrôle démographique. En effet, leur multiplication cause des problèmes d’hygiène et de nuisances (sonores notamment) qui obligent les villes à réduire le développement de ces populations.
[actu]@[actu] Faune sauvage et animaux commensaux sur le site de la Ville de Lyon
[actu]¤[actu] Un rat par habitant dans les rues lyonnaises !, Tiphaine de Tricornot in Le Progrès Lyon-Villeurbanne, 4 avril 2009

  • [actu] Mieux connaître pour mieux protéger[actu]

La préservation de la biodiversité en ville passe par une meilleure connaissance des espèces présentes et de leur répartition. Les associations centrées sur l’environnement comme la FRAPNA, le CORA ou Naturama mènent de nombreux inventaires (hérisson, blaireau, chauve-souris, avifaune…), souvent à la demande de collectivités comme le Grand Lyon.
L’association Naturama a ainsi débuté en février une enquête sur la faune et la flore présentes dans les jardins partagés. Ce recensement s’effectue dans le cadre d’une campagne d’information sur la biodiversité dans les jardins partagés, avec le soutien du Grand Lyon et de la délégation régionale de la Fédération nationale des jardins familiaux et collectifs.
[actu]@[actu] Retrouvez les articles parus à ce sujet dans le Progrès du 19 mars, 26 mars, 19 avril et 12 mai 2009 dans Europresse
[actu]@[actu] Présentation de la campagne sur le site de Naturama

Certaines de ces campagnes de recensement font appel à la volonté de chacun. Vous pouvez ainsi participer au suivi de la petite faune des jardins sur le site du CORA ou compter les Papillons, les escargots et bientôt les bourdons pour l’association Noeconservation. 310 foyers rhônalpins sont déjà volontaires pour cette opération.
[actu]@[actu]Au jardin, on ne compte pas que fleurette, 20 minutes Lyon, 11 mai 2009

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Sur le sentier de l’Yzeron
(G.B. pour la BM de Lyon, avril 2009)
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Hutte de castor ? Gerland
(G.B. pour la BM de Lyon, avril 2009)



2 Partez à la découverte !2

  • [actu]Seuls…[actu]

Vous trouverez à la bibliothèque de nombreux guides d’identification de la flore, à l’échelle nationale (Département Sciences) ou locale (Documentation Lyon et Rhône-Alpes). Voici en outre quelques guides pour organiser vos balades dans l’agglomération.

Voir la nature au cœur de Lyon, Yves VERILHAC, Les Créations du Pélican, 1996
- 15 itinéraires pédestres pour découvrir la nature au cœur de la ville de Lyon

Guide nature des sentiers, Communauté urbaine de Lyon, Mission écologie urbaine (2005)
- Guide des sentiers balisés de l’agglomération, avec des informations pratiques comme l’accès en transports en commun et la faune et la flore remarquable. Vous y trouverez aussi des indications sur les actions de préservation et de valorisation menées par le Grand Lyon. Les chapitres de ce guide sont téléchargeables sur le site de la Communauté urbaine

A la découverte des pentes vertes de la Croix-Rousse, Ville de Lyon et Grand Lyon, 2007
- 3 parcours nature pour découvrir le patrimoine arboré de la Croix-Rousse, avec des fiches d’identification pour reconnaître l’érable argenté, la parrotie de Perse, le frêne pleureur et bien d’autres encore…

Villeurbanne, carte verte : l’écocitoyenneté en pratique [Carte], Villeurbanne et FRAPNA, 2006
- Une carte pour connaître les sites nature et environnement, les initiatives « vertes », les modes de transport alternatifs à la voiture, les services éco citoyens, les magasins de produits écologiques…
La carte est consultable en ligne de manière interactive. A quand la carte verte de Lyon ?

  • [actu]… ou accompagnés[actu]

Voici quelques lieux-ressources de l’agglomération à ne pas manquer :

[actu]@[actu] La Maison des fleurs de Gerland
- Ouverte d’avril à octobre, la Maison des fleurs héberge un espace d’expositions et un centre de documentation dédiés au jardin et à l’environnement. Le service éducatif du jardin botanique y propose des soirées-débat ainsi que des sorties pédagogiques à la découverte de la flore et de la faune du parc (castors, petits monstres des canaux, arbres du jardin…)

[actu]@[actu] La Maison rhodanienne de l’environnement
- Créée en 1994, la maison de l’environnement comprend 21 associations qui œuvrent pour la protection du patrimoine naturel, du patrimoine bâti et du cadre de vie. Ses locaux situés 32, rue Saint Hélène (lyon 2e) abritent notamment un centre de ressources documentaires accessible à tous.
- La MRE gère aussi le Centre d’Initiation à la Nature du Grand Moulin à Francheville, qui propose des activités à destination des enfants ainsi que du grand public comme des balades naturalistes dans le vallon de l’Yzeron. Quelques exemples : Arachno-folie (dimanche 24 mai 2009), la Nature dans son jardin (31 mai 2009), Quel est cet arbre (21 juin 2009)… Consulter le programme 2009

Pensez aussi à consulter les agendas des différentes associations qui s’intéressent à la nature et sont susceptibles d’organiser des balades et ateliers de découverte à proximité de Lyon. Peut-être en existe-t-il d’ailleurs une dans votre commune, comme l’association Chante-ruisseau à Saint-Genis-les-Ollières, qui publie Le Petit journal de Chante-Ruisseau.

[actu]@[actu] Les naturalistes rhodaniens
[actu]@[actu] Agenda de la Frapna
[actu]@[actu] Catalogue des sorties du CORA
[actu]@[actu] Balades naturalistes de Naturama

A ne pas manquer :
[actu]¤[actu] Les Rendez-vous aux jardins, du 5 au 7 juin 2009
- Vous pourrez à cette occasion visiter la Cressonnière, la dernière zone humide de Lyon située juste derrière la piscine de Vaise. Outre le réseau de bassins des anciennes cressonnières, on y trouve un potager pédagogique, un étang, une mare, une prairie humide… autant de milieux où se développent une faune et une flore variée.
Voir le programme à Lyon

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au bord du Rhône
(G.B. pour la BM de Lyon, avril 2009)

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