En Rhône-Alpes, le naturel revient au galop

- temps de lecture approximatif de 24 minutes 24 min - Modifié le 30/09/2022 par Admin linflux

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Le Salon Primevère s’est tenu à Lyon-Eurexpo (20, 21 et 22 février) : il a réuni plus de 450 exposants dont 150 associations – beaucoup de Rhône-Alpes -, et accueilli 33 000 visiteurs. A côté des stands militants était exposée une déclinaison des produits bio les plus divers, de l’alimentaire au vestimentaire sans oublier l’isolation de la maison. Des conférences étaient proposées sur des thématiques citoyennes aussi bien que professionnelles. On pouvait y entendre l’engagement d’agriculteurs soucieux de préserver la biodiversité à travers l’échange des semences, de manière à contrecarrer la logique uniformisante des multinationales et y rencontrer de jeunes entrepreneurs témoins des nouvelles opportunités offertes par l’écologie en matière d’emploi. De nombreux visiteurs se sont pressés aux conférences sur les métiers de l’écologie, très demandeurs d’informations, avec l’intention de faire coïncider activité professionnelle et passion pour la nature dans le cadre d’une reconversion ou bien d’une première orientation pour les plus jeunes. Les très jeunes visiteurs n’étaient pas en reste puisque les organisateurs avaient proposé des ateliers d’éveil à l’environnement bien éloignés de la traditionnelle garderie !

[actu]Sommaire :[actu]
1) La région la plus « bio » de France ?
2) En Rhône-Alpes, le bio déploie tous ses atours
3) A Lyon, on pense l’avenir en vert
4) Lectures sur papier recyclé… ou non !

L’économie durable, entendez « verte », est en passe de devenir pour beaucoup une garantie de profit et de création d’emplois. Une aubaine, en ces temps de crise économique et financière… En Rhône-Alpes, quelques entreprises montrent la voie en faisant de l’éthique un aspect essentiel de leur image de marque, en proscrivant notamment de leurs rayonnages les produits issus de la pétrochimie. Ces enseignes, ouvertement estampillées « bio », rencontrent un vif succès auprès des consommateurs. Par ailleurs, la région figure en bonne place dans le classement national des territoires producteurs de bio sur lesquels se sont implantées des entreprises de transformation. A l’image de la France entière, la demande locale s’avère bien

supérieure à l’offre actuellement disponible… Consommateurs et producteurs semblent jouer le jeu et il semblerait que pour une fois éthique et profit se rejoignent. Comment expliquer la position de leader de Rhône-Alpes ?

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Fonds Lyon-Figaro © Marcos BML
L’évolution génétique expliquée en plein champ… en 1988

[actu]1) La région la plus « bio » de France ?[actu]

Plusieurs facteurs semblent à l’origine de ce positionnement. La grande sensibilité écologique des rhônalpins, qui peut s’expliquer par l’histoire d’une région qui a vu l’apparition des OGM il y a une vingtaine d’années et a découvert, plus récemment, la pollution aux PCB dans le Rhône. Une enquête diffusée l’automne dernier révélait que 6,5 à 10 % des habitants du Rhône manifestent une préoccupation pour l’environnement, alors que la moyenne nationale est de 5,6 % ; dans le même temps, 80 % des rhônalpins interrogés à l’initiative de la Région sont convaincus de l’intérêt du développement durable pour créer des emplois. Il faut dire que la région bénéficie d’un contexte géographique exceptionnel, propice au développement de cultures très diversifiées. De la Bourgogne à la Provence et du Massif central au Jura, trois climats se côtoient : continental, méditerranéen et montagnard, une situation unique en France. La proximité de grands centres urbains permet également une diffusion rapide des produits. Les entrepreneurs l’ont bien compris : ils se sont engagés très tôt dans des démarches qualitatives, à l’aide de cahiers des charges contraignants qui se traduisent sur l’étal par une floraison d’appellations d’origine contrôlée (AOC) et de labels. Des industries de transformation se sont installées et la Région multiplie les incitations directes, notamment en direction de l’agriculture biologique.

Sources :

- La Vie, « Le Palmarès de l’écologie. 96 départements français au banc d’essai » (Dossier). (953324), n° 3293, 9-15 octobre 2008, pp. 22-62.
- Rhône-Alpes, n° 11, n° spécial développement durable, automne 2008 (956781)

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Fonds Lyon-Figaro © Marcos BML

2L’agriculture bio en Rhône-Alpes2

Avec 1486 exploitations certifiées en agriculture biologique (fin 2008), la région se place au premier rang national, devant Midi-Pyrénées et Pays-de-la-Loire. Elle totalise plus de 10 % des exploitations en France (activités de conversion comprises) et la surface consacrée au mode de production biologique s’étend à plus de 50 000 ha. Incontestablement, la Drôme arrive en tête avec ses 555 exploitations, suivie de l’Ardèche et de l’Isère (respectivement 301 et 181). A l’image de l’agriculture régionale, les productions biologiques sont très diversifiées : fruits et vignobles dans la vallée du Rhône, plantes à parfum, aromatiques et médicinales dans la Drôme provençale, maraîchage aux abords des grandes villes, productions fourragères et grandes cultures. La région est en tête de la production nationale de fruits biologiques (24 %) et de plantes à parfums, aromatiques et médicinales (44 %). Tous les élevages sont également représentés. De plus, 13 % des entreprises de transformation du bio sont régionales, dont plusieurs poids lourds du secteur, tant dans la transformation que dans la distribution (Bjorg, La Vie Claire, Satoriz,…)

Toutefois, ces chiffres doivent être replacés dans un contexte plus large : l’agriculture bio ne représente qu’un peu plus de 3 % de la surface agricole utile, soit une part infime… Sur un chiffre d’affaires total de 8 milliards d’euros (en 2006) pour l’industrie agroalimentaire régionale, le bio ne représente que 325 millions d’euros. Si les transformateurs s’approvisionnent à 70 % en produits locaux, ils sont aussi obligés de faire appel à des producteurs éloignés pour satisfaire la demande, ce qui reste problématique dans une démarche de développement durable…

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Sulfateuse.
Collection d’affiches numérisées BML
Avant l’ère du bio : le règne
du sulfate de cuivre…

Sources :

- Partenaire Savoie, « Ces entreprises qui surfent sur la vague bio », rubrique « Rhône-Alpes économie », 01/04/ 2008.
- Le Journal des entreprises, « Filière bio. Poussée par la demande » n°18, juillet-août 2008

- Le site de l’agriculture biologique
- Coordination Rhône-Alpes de l’agriculture biologique (CORABIO)

2Le développement durable : un gisement d’emplois2

Il apparaît que 55 % des personnes interrogées à la demande du Conseil régional ont une idée assez claire de ce que recouvre le développement durable et une sur quatre le sait très précisément (63 % chez les jeunes). Les secteurs des énergies renouvelables, de l’innovation écologique et de l’isolation des bâtiments sont les premiers cités pour la création d’emplois. Les estimations des professionnels le confirment : le pôle de compétitivité énergies renouvelables créé par la CCI de Lyon évalue entre 140 000 et un million de nombre d’emplois à venir, dont 13 000 en Rhône-Alpes.

Sources :

- Enquête Enov pour le Conseil Régional, mai 2008, citée dans Rhône-Alpes, n° 11, n° spécial développement durable, automne 2008 (956781)

- Pôle de compétitivité Tenerrdis

Le développement durable est désormais acquis comme un élément indispensable des politiques d’aménagement du territoire et de la production de biens et de services. Les dispositifs gouvernementaux et les outils d’action apparaissent d’ores et déjà comme de formidables sources d’emplois et de prospérité économique :

- Grenelle de l’environnement
La rénovation thermique des bâtiments, la mise en place d’équipements de production d’énergies propres sont à la fois une contrainte et une stimulation pour les entreprises :

- Les Agenda 21 inscrivent l’action des collectivités dans une démarche prospective en faveur de l’environnement, autour de plusieurs thématiques : cohésion sociale et solidarité entre les territoires, lutte contre les changements climatiques, préservation des ressources, accès des habitants à une bonne qualité de vie, promotion de modes de développement et de consommation durables.
- La démarche
- L’agenda 21 du Grand Lyon

2Une filière qui se structure et veille à rester compétitive2

Consciente que ces enjeux représentent un marché porteur, la filière bio en Rhône-Alpes se structure et fait figure de pilote en matière d’organisation économique et de développement des labels, repères indispensables pour informer le consommateur et doper les ventes.


Corabio (Coordination Rhône-Alpes de l’agriculture biologique) fédère des associations départementales et interdépartementales d’agriculture biologique et se fait l’interlocuteur des pouvoirs publics

- Bioconvergence Rhône-Alpes regroupe les transformateurs et les distributeurs de produits issus de l’Agriculture Biologique

- Cosmebio
compte près de 200 adhérents et représente 6000 produits labellisés dans le secteur du cosmétique bio, en forte expansion. Une charte a été élaborée : elle ouvre droit aux labels cosmétiques « bio » ou « éco » et elle se veut une référence en la matière.


Organics Cluster Rhône-Alpes

Organics Cluster Rhône-Alpes est un réseau d’acteurs privés et publics opérant dans la tendance biologique, sur les marchés du cosmétique, de l’alimentaire, du textile et des produits pour l’habitat… Le principal objectif est d’améliorer la compétitivité des entreprises à travers différentes formes d’accompagnement.

[actu]2) En Rhône-Alpes, le bio est partout [actu]

2L’éco-attitude2

L’éventail des biens et des services concernés par le marché du bio est impressionnant : presque tous les domaines de la vie sont couverts, du cosmétique au vêtement en passant par la gastronomie et l’éco-tourisme. L’éco-attitude se veut une éthique conscience des enjeux du développement de la planète et de la préservation de l’environnement. Le consommateur responsable ne distingue pas grande action et petit geste : de la lutte contre la déperdition des énergies au semis de plantes issues de graines « non inscrites » (entendez hors circuit traditionnel) sur son balcon, il considère que tout le champ de son action est susceptible de réduire son empreinte sur l’environnement. D’où le foisonnement des initiatives et l’extraordinaire diversité des secteurs concernés par la problématique environnementale.




2Le cosmétique bio à l’assaut de la grande distribution2

Naguère encore « éthique et chic », le cosmétique bio ne se limite plus aux boutiques spécialisées : il se démocratise et envahit les circuits de distribution classiques. Les prix s’alignent désormais sur les produits traditionnels et le taux de progression de ce marché avoisine les 40 % par an. La France reste le pays où ont lieu le plus grand nombre de lancements et l’éco-citoyen réclame désormais un circuit du produit conforme à la philosophie du développement durable, de l’approvisionnement en matières premières, qui doit rester le plus proche possible, à l’emballage non polluant. En l’absence de certification officielle des pouvoirs publics, la filière rhônalpine a su créer sa propre charte certifiée par un organisme indépendant.

2L’alimentaire, de la gastronomie au comptoir2

Dans le secteur alimentaire, le premier touché par la vague bio, des initiatives très diversifiées ont vu le jour. En Haute-Savoie, des primeurs bio se sont spécialisés dans l’approvisionnement de la grande distribution tout en proposant des emballages entièrement bio-dégradables ; dans les grands centres urbains, de petites structures développent une offre de paniers bio, facilitant ainsi les échanges entre les producteurs et les consommateurs en privilégiant les circuits courts, solution pour laquelle internet a été appelé à la rescousse afin de favoriser l’adéquation entre l’offre et la demande : chaque client peut réserver son lot et connaître le point de livraison où il pourra le récupérer (15 dépôts à Lyon pour Les Paniers de Martin).

Les différents secteurs de la restauration ne sont pas en reste. Si chacun connaît l’initiative de Marc Veyrat à Manigod, un restaurant bio très médiatisé, peut-être sera-t-on plus surpris de découvrir un traiteur bio-équitable, installé à Lyon et à Paris, soucieux de limiter les nuisances environnementales liées au transport et privilégiant les partenariats avec les producteurs régionaux en amont de la fabrication de ses produits. Même la lutte contre le gaspillage d’eau en cuisine fait partie de son cahier des charges ! Et c’est à Lyon que le concept de restauration rapide biologique et végétarienne a pris forme en décembre dernier avec un bar à soupes et à jus biologiques au cœur de la cité administrative du 3ème arrondissement. Qu’il s’agisse de gastronomie étoilée, de diffusion de fruits et légumes bio ou de restauration sur le pouce, une même logique semble à l’origine des choix des producteurs et des consommateurs : allier préoccupation éthique, qualité des produits et plaisir d’une nourriture de saison.

- Voir aussi : Du bio dans l’assiette

2Conversion et innovation2


On peut observer globalement deux tendances : en même temps que des secteurs d’activité se convertissent au bio, la forte stimulation d’un domaine reconnu comme porteur d’emplois favorise l’apparition de nouveaux métiers dont on n’imaginait pas la possibilité il y a peu. Il faut préciser que l’innovation existe de part et d’autre : on n’imagine pas une réorientation vers l’écologique sans repenser le service ou toute la chaîne de production. Ainsi le secteur du vêtement s’intéresse au coton biologique ou à des fibres délaissées telles que le chanvre sans oublier le mode de transport : anticiper la demande de trois ou quatre mois permet d’utiliser le bateau plutôt que l’avion et la commande de petites séries se portera sur les fins de stock au lieu d’encourager la culture extensive parfois à l’origine du tarissement des ressources naturelles. L’écotourisme s’invite à la campagne dans des gîtes ruraux ou à travers des activités de plein air traditionnelles, mais là encore l’accent est mis sur le respect de l’environnement et la démarche responsable : dans la Drôme a été construit le premier gîte avec toit végétal et matériaux naturels afin de diminuer les pertes d’énergie. Où le naturel revient au galop… Paradoxalement, l’image du commerce équitable semble moins identifiable dans l’esprit du consommateur en pleine montée en puissance des produits et des certifications bio.

Côté innovation, les capacités d’invention des entrepreneurs semblent sans limites, tant chaque maillon de la production traditionnelle est passé à la loupe de ces éco-créateurs : on évite la déperdition des particules de peinture dans l’Ain, on dépollue les eaux tout en produisant de l’énergie grâce à l’activité microbienne à Chambéry, le maraîchage biologique est l’occasion de pratiquer l’insertion dans la Loire et la culture de roseaux purifie l’eau, des lampes de puissance équivalente à un halogène et consommatrices de dix fois moins d’énergie sont mises au point à Villefranche-sur-Saône,…

2La forte implication du secteur associatif2

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Association Silence

Le secteur associatif s’est mobilisé depuis longtemps : l’idée d’un service municipal de location de voitures avancée lors de la dernière campagne du maire de Paris était une idée lyonnaise mise en pratique par la petite association La Voiture autrement désormais absorbée par Lyon Parc Auto. Une association d’étudiants promeut le développement durable au quotidien à l’université Lyon-III. La région fait aussi figure de leader en matière de créations d’AMAP (association pour le maintien d’une agriculture paysanne), à égalité avec PACA.

Voir Consommer local pour agir globalement »

Dans ce contexte, où le bio se décline sous toutes ses formes, c’est l’image de la région Rhône-Alpes qui est identifiée au plan international comme un territoire précurseur dans lequel la filière se structure, innove et expérimente. Loin de se limiter à l’agriculture biologique et aux produits de grande consommation, le bio touche à l’ensemble des secteurs qui forment une identité régionale : industrie, logement, urbanisme, transports,…

Source :

- Rhône-Alpes, n° 11, n° spécial développement durable, automne 2008 (956781)

[actu]3) A Lyon, on pense l’avenir en vert[actu]

Territoire d’expérimentation de l’économie durable, Rhône-Alpes sait faire preuve de volontarisme, en accueillant de très nombreuses manifestations d’envergure nationale et internationale, en développant des projets innovants à grande échelle, sans jamais oublier la sensibilisation citoyenne et la pédagogie auprès des plus jeunes.

2Un carrefour de la réflexion sur le durable2

- Les Cleantech, technologies propres résolument privilégiées par le Grand Lyon, étaient présentées au Salon Pollutec, le salon international des équipements, services et techniques de l’environnement où se retrouvent chaque année 40 000 décideurs et prescripteurs de l’industrie, du bâtiment, du secteur tertiaire et des collectivités locales, à Paris début décembre. Les pôles de compétitivité locaux étaient l’image de cette volonté d’allier innovation, croissance économique et préservation de l’environnement : ainsi Truck & Bus, par exemple, participe à l’élaboration du moteur propre, hybride et silencieux de demain.

- Les 5èmes Assises nationales du développement durable, forum de réflexion pour « répondre aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs » se sont tenues à Lyon du 19 au 21 janvier. Ateliers, conférences, spectacles, films, bourses aux projets étaient au programme. Une rencontre pour échanger les expériences des différents acteurs (collectivités, entreprises, citoyens) autour du thème « Trouvons la richesse, qu’est-ce qui compte vraiment pour nous ? » Fait significatif, la couverture de cette manifestation a été confiée pendant les trois jours à une quarantaine de lycéens de la région rédacteurs d’un journal, « Du ra’ble ! », disponible sur le site. A voir aussi les videos de la web TV.


- Début octobre 2009 se tiendra le Salon européen du commerce équitable afin d’ancrer la démarche de la Ville de Lyon en faveur d’une économie sociale et solidaire porteuse d’un nouveau mode de développement dans le programme européen « Territoire de commerce équitable ». L’objectif avoué est aussi de sensibiliser les consommateurs lyonnais à cette forme de commerce plus respectueuse des peuples et de la nature. Lyon est déjà la première ville de France à avoir introduit les critères équitables dans la commande publique, dès 2005.

- Le Progrès du 07/09/08 : « Lyon : le commerce équitable gagne du terrain »

- Dès le 25 février, Le Salon des énergies renouvelables prendra le relai de Primevère à Eurexpo et ce seront 800 exposants internationaux qui présenteront les innovations sous toutes leurs formes avec, pour cette septième édition, une orientation révélatrice des nouveaux enjeux : la présence d’un pôle dédié à l’emploi, aux compétences et à la formation dans les secteurs de l’énergie propre et du bâtiment. Parallèlement se tiendront trois manifestations nationales du BTP : le salon ENEO consacré à la performance énergétique de l’habitat, au confort climatique et à la gestion de l’eau, Bluebat, rendez-vous du développement durable dans l’habitat et Eurobois, salon du bois dans la construction. Ces rencontres sont organisées en même temps car les problématiques se complètent. Elles sont à la fois la mise en application du Grenelle de l’environnement lancé en 2007 et l’occasion de développer une synergie entre les différents acteurs du bâtiment.

@ Salon ENEO
@ Salon Bluebat
@ Salon Eurobois

- Journal du bâtiment et des travaux publics en Rhône-Alpes, n° 8335, 12/02/2009 (R951266)

- Le Progrès, « Un pôle pour accéder aux métiers verts »

2Former des écocitoyens ! 2

- Pour la Région, les rhônalpins sont des éco-citoyens !

Avec la volonté marquée de faire évoluer les comportements, la Région Rhône-Alpes est à l’origine de nombreuses initiatives susceptibles de toucher chaque citoyen : des campagnes pédagogiques d’éducation à l’environnement (proposées et mises en œuvre par la FRAPNA, Fédération Rhône-Alpes de Protection de la nature), des projets innovants en matière d’éco-responsabilité à destination des associations et des collectivités, une démarche en faveur des lycées éco-responsables et des actions structurantes sur le long terme sont lancés. A noter : un nouveau Plan Energie a été voté en décembre 2008, et une politique de « corridors biologiques » soucieuse de respecter les axes de déplacement de la faune et de préserver la biodiversité est amorcée.

Les collectivités locales se sont mobilisées depuis longtemps pour fournir les cantines scolaires en produits bio : en 2007 ce sont deux millions de repas comportant au moins un aliment bio qui ont été servis dans les écoles, collèges et lycées de la région, soit trois fois plus que l’année précédente.

L’éco-attitude occupe désormais une place centrale dans la politique de la ville, à travers les plans de réaménagement et d’urbanisation : on annonce un mail végétal pour la rue Garibaldi à Lyon, un boulevard urbain plus « doux » et plus paysager du côté de l’avenue Mermoz… Où la préoccupation environnementale favorise la douceur de vivre…

Lyon Mag découverte Vivre plus vert à Lyon. Août-Octobre 2008 (R956420).

Conseils, adresses, interviews d’acteurs professionnels et témoignages de consommateurs engagés autour de six problématiques : habiter, manger, produire, se déplacer, sortir, militer… Quelques « adresses alternatives » sélectionnées…

Les produits bio dans les cantines des lycées
Grand Lyon Magazine, n° 25, septembre 2008 « Adoptez l’éco-attitude sur toute la ligne ! »

Grand Lyon Magazine, n° 27, janvier 2009 « Mandat 2008-2014. Energie, douceur, durée ». Un dossier sur la pousuite de l’action engagée par le Grand Lyon en 2001.
Le développement durable en Rhône-Alpes
@le développement durable en Rhône-Alpes
@Les politiques régionales
@Les corridors biologiques

[actu]4) Lectures sur papier recyclé… ou non ![actu]

L’engouement pour les produits bio et les services éco-responsables favorise l’émergence d’un vocabulaire du développement durable.


- 100 mots pour comprendre le développement durable, de Hakim Ben Hammouda ; Maisonneuve et Larose, 2003.

Des clés pour comprendre les concepts qui structurent la réflexion et se repérer dans les débats sur le développement et l’économie solidaires. Conçu pour un large public, ce livre est une bonne entrée en matière.

- Entreprises Rhône-Alpes, n° 1496, novembre-décembre 2008. « Eco-conception : l’heure est au vert ! »


- L’Environnement en Rhône-Alpes. Les propositions de la FRAPNA.

Récapitule les 88 propositions de la FRAPNA pour améliorer l’environnement autour de plusieurs thématiques : un patrimoine naturel irremplaçable, réconcilier homme et nature, pour une région éco-citoyenne, conscience environnementale et modes de vie. Un répertoire d’actions très clair et synthétique. Une mine d’idées fondées sur des constats et des bilans qui dressent aussi une cartographie écologique de la région.

- Vivre au naturel en Rhône-Alpes, de Joëlle Ray ; Tétras éditions, 2004. Le guide de l’éco-attitude dans la région : aliments bio, santé, transports, loisirs, habitat… A la fois un état des lieux des ressources en Rhône-Alpes et un répertoire d’adresses utiles pour l’éco-citoyen, le voyageur de passage ou le lecteur soucieux de rééquilibrer son alimentation, de profiter des produits naturels…


- Bon appétit ! La lettre d’information des repas bio en Rhône-Alpes.

Pour promouvoir l’agriculture biologique dans les marchés publics. A destination des collectivités. Une publication de Corabio.

- Silence Ecologie, alternatives, non-violence. Une revue engagée du côté des propositions alternatives. Une lecture de l’actualité, des dossiers sur thématiques pour une réflexion militante.

- Association des autoconstructeurs Castors Rhône-Alpes

Pour aider ceux qui ont décidé de construire ou rénover eux-mêmes leur habitat de manière écologique…

- CADR- Réseau départ

Le collectif des associations de développement en Rhône-Alpes réunit 50 associations de solidarité internationale. Pour promouvoir un tourisme à dimension humaine, équitable, durable, solidaire et responsable.

- Pour défendre la biodiversité fruitière tout en croquant le fruit défendu
Les croqueurs de pommes du terroir du Jarez

Les croqueurs de pommes des vergers du Lyonnais

- Réseau Ecobâtir

Une association qui rassemble des professionels et des passionnés de l’écoconstruction

- Equi’sol Association basée à Lyon et à Grenoble pour le développement du commerce équitable.

- Graine de Jardin Echange de savoir sur le jardinage bio

- Graine Rhône-Alpes Réseau régional pour l’éducation à l’environnement

- Nature et Progrès Rhône

Association qui assure le développement de l’agriculture et de l’hygiène biologiques.

2Ils sont imprimés en Rhône-Alpes, sur papier recyclé bien entendu…

Les pépites bio du dépôt légal des imprimeurs à la BM de Lyon
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- Terre vivante, un éditeur installé en Isère, pour une écologie pratique…

Edite le magazine « Les quatre saisons du jardin bio ». Plusieurs collections au service des éco-curieux : Bien-être et alimentation, Maison écologique, Jardin bio, Ma ville, ma planète…



- Biodynamis, la revue de l’Agriculture, du Jardinage et de l’Alimentation Bio-Dynamiques.

- Alternatives bio. L’actualité de l’agriculture bio en Rhône-Alpes. Corabio et Bioconvergence.

- Votre diététique. Le bio et la diététique autrement.

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